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Quiévrain : une scène violente secoue les soumonces

Les premiers tambours résonnent dans le centre de Quiévrain ce samedi… A quelques pas du rond-point, le cortège monte la rue Grande quand une voiture bloquée s’agace de devoir patienter pour passer"Quelqu'un a essayé de forcer le passage en intimidant, en fonçant sur le premier signaleur. Il ne l'a pas touché, mais ça a créé un moment de panique dans le groupe. Et finalement ça a dégénéré en bagarre", explique le bourgmestre Jean-Pierre Landrain Une bagarre entre ces individus, visiblement très énervés, qui s’en sont pris à 4 membres de la société de gilles les Indépendants. Rapidement, la police arrive sur les lieux. Les agresseurs, eux, prennent la fuite. Des événements qui rappellent tristement le drame de Strépy-Bracquegnies. Une voiture avait foncé sur plusieurs personnes et fait 6 morts en 2022. Ici, pas d’issue aussi tragique. "Il y avait des encadrements par des signaleurs et des véhicules qui encadraient à l'avant et à l'arrière. On avait prévu un dispositif qui permettait aux véhicules de passer. Tout ça est organisé préalablement avec les différents organisateurs et la police est en seconde ligne prête à intervenir", commente Patrice Degobert, chef de corps de la zone de police des Hauts-Pays Ce samedi, deux groupes seulement participaient aux soumonces. Le dispositif de police n’a, par contre, rien de comparable à celui prévu pour la cavalcade le 06 avril."C'est quand même le deuxième événement de la zone après le Dour Festival. Cela se passe toute la journée et une partie de la nuit, avec des fermetures complètes de la voirie, des placements de bornes de béton qui empêchent la circulation. Il y a aussi des déviations, la frontière est coupée et on a des chars sur la voie publique", détaille le chef de corps Un peloton d’une trentaine de policiers sera mobilisé. Sans compter l’appui des caméras qui ont d’ailleurs permis de suivre à distance les individus après l’altercation de ce week-end. Et de les identifier. A ce jour, l’enquête est en cours. Mais à quelques jours des 2e soumonces, le choc est tjs grand"Dans le groupe qui est directement concerné, il y a des gens très choqués. Et notamment un des musiciens qui était à Strépy, qui a encore les stigmates de ce qui s'est passé là-bas. Lui était au bord des larmes", explique le bourgmestre de Quiévrain Ce lundi, le groupe n’a pas souhaité réagir à notre micro. Mais il nous a confié hésiter sur sa participation à la cavalcade qui devra repasser par cette rue Grande