La mesure pourrait être votée prochainement dans la loi programme mais sa mise en œuvre se prépare dans les Centres Publics d’action sociale depuis de longs mois déjà.
La limitation des droits au chômage à un maximum deux ans va renvoyer un important nombre de citoyens vers les CPAS pour conserver un moyen de subsistance en percevant le RIS.
Combien comment, à quels citoyens, les questions sont encore nombreuses à ce stade, mais les responsables et les agents de terrains se préparent déjà au pire. Avec un seul mot d’ordre : l’inquiétude.
D’après les premières projections construites avec les estimations des services chômage de la FGTB, à Boussu par exemple, sans changement, la dotation communale augmenterait de plus d’un million 8 cents milles euros et ces chiffres ne sont pas encore définitifs. Les compensations prévues sont déjà pointées comme insuffisantes pour l’ensemble des CPAS, à qui ont demandent de réussir là où les professionnels de l’insertion ont échoués.
A ce stade, les amendements qui auraient pu modifier les modalités d’application pour les mamans solos, les formations plus longues que deux ans en vue de se former à un métier en pénurie, entre autres, ont été écartés par le ministre de l’emploi qui porte cette réforme, le libéral David Clarinval. Une fois votée, cette réforme marquera ses premiers effets dès le 1er janvier 2026.
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