Depuis mercredi, les puéricultrices des 7 crèches de l’intercommunale Gabrielle Passelecq sont en grève. Elles dénoncent notamment des mauvaises conditions de travail et d’accueil des enfants. Une première rencontre avec l’intercommunale a eu lieu jeudi. Ce vendredi, une nouvelle réunion s’est tenue mais aucune mesure n’a été prise.
Les puéricultrices attendaient des mesures concrètes, elles n’en ont pas eu. Elles ne ressortent clairement pas satisfaites de la réunion avec le président de l’intercommunale.
À travers leurs actions, les puéricultrices dénoncent notamment une certaine pression sur le personnel qui ne s’est, selon elles, pas calmée aujourd’hui.
Manque de reconnaissance, d’effectif et de matériel… Les employées veulent dire stop aux conditions de travail et d’accueil des enfants au sein des différentes crèches de l’intercommunale.
Ces revendications, le président de Gabrielle Passelecq dit les entendre. L’intercommunale travaille pour proposer au plus vite des solutions pérennes aux puéricultrices.
Mardi prochain, le président et la direction de l’intercommunale feront part de leur état d’avancement quant aux demandes des employées lors d’une prochaine réunion. La CGSP, de son côté, entend bien maintenir la pression d’ici là.
Il y a donc de fortes chances pour que des actions se poursuivent au moins jusqu’à mardi.
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