Le bois de Colfontaine a commencé son lifting

De nouvelles allées d’accès, la mise en place de parkings dignes de ce nom, les travaux d’aménagement touristique du bois de Colfontaine sont en cours. Ce projet commun à trois entités a été coordonné par l’IDEA, il y a deux ans avec un budget d’un peu plus d’un million d’euros.

« C’était un projet essentiel pour notre commune. Le Bois de Colfontaine ce sont 750 hectares sur Colfontaine, Frameries et Dour. On avait pour idée de le valoriser. Il est fortement fréquenté mais parfois de manière anarchique sans trop de signalétique, sans possibilité de stationnement ou d’accès PMR » souligne Mathieu Messin, Bourgmestre faisant fonction.

Pour l’instant, ce sont les parkings qui sont en cours de réalisation. A la Tour du Lait Buré, il y aura dorénavant 50 places et côté pavillon des chasseurs, le parking sera dorénavant situé à 200 mètres, sur la commune de Dour. Des chemins d’accès permettront d’accéder au bois, un bois où vous trouverez aussi de nouveaux aménagements.

«  Il y aura tout un parcours autour de l’entrée du bois, des aires de repos et de pique-nique, des jeux pour les enfants et un parcours Vita avec des poutres et des ponts suspendus. Il y aura de quoi se faire plaisir pour les grands et les petits » poursuit Mathieu Messin.

L’ensemble des ces travaux, prévus pour 100 jours ouvrables, devraient s’achever en septembre. Restera à peaufiner les accès cyclo-piétons au bois. La partie entre Colfontaine et Dour est terminée mais entre Dour et Frameries, le travail prend plus de temps que prévu.

«  Entre le début du projet où on avait estimé le montant des travaux à 900.000 euros, on est maintenant au double, 1,8 millions donc. On a donc dû faire le projet en 2 temps. On va faire une partie maintenant et une autre plus tard avec des subsides provenant du plan communal de développement rural » explique Manu Disabato, bourgmestre de Frameries.

A Frameries également, le pavillon des chasseurs est toujours en l’état. Difficile apparemment d’attribuer le marché des travaux de rénovation.

« On a dû relancer deux fois le marché parce qu’on avait besoin d’un justificatif de prix, car les prix étaient anormalement hauts ! Dans ce cadre, il ya des procédures précises qui imposent de questionner les entreprises. On n’avait pas de réponse et donc on va devoir à nouveau relancer le marché pour pouvoir matérialiser l’investissement » indique le bourgmestre de Frameries.

Si tout se passe bien, le pavillon retrouvera une nouvelle jeunesse à la fin de l’année.