Mettre son jardin à disposition des autres pour qu'ils puissent le cultiver, voici l'idée qu'a eue Claude il y a quelques mois. Depuis, Isabelle vient plusieurs fois par semaine pour s'occuper du potager.
Entre ses tomates, ses pommes de terre, ses épinards ou encore ses oignons, Isabelle s'affaire pour entretenir au mieux son potager. Mais petite particularité : ce potager ne se trouve pas dans son jardin, mais dans celui de Claude, un voisin. "Mon épouse est décédée début janvier, mais elle était déjà très malade les mois précédents, explique-t-il. Cela faisait donc un moment que j'avais décidé de ne plus m'occuper du tout de jardinage. J'ai demandé à ma fille de regarder sur internet si des gens ne voulaient pas le faire. Isabelle s'est montrée intéressée et c'est comme ça que les connaissances ont été faites et qu'on a démarré ce projet".

Après avoir préparé le terrain, Isabelle s'est occupée des plantations. Et prend un réel plaisir à cultiver ce potager. "Cela faisait longtemps que je cherchais un terrain pour cultiver, précise-t-elle. Car chez moi c'est orienté nord, j'ai trop de limaces et je n'arrive à rien. Il faut un jardin bien exposé, et quand j'ai vu l'annonce, j'ai répondu tout de suite car c'est proche de chez moi, à 700 mètres. Et c'est important de pouvoir venir souvent, car il faut parfois repiquer le soir, ou semer le matin".
Isabelle a déjà pu déguster certains de ses légumes. Mais le plus gros reste à venir. "Ce sera bientôt au tour des fèves. Quand ça va venir, ça va venir vite. Je suis par exemple étonnée des tomates. Je les ai mises il n'y a pas longtemps et elles sont déjà là, en train de pousser. Après il faudra mettre en conserves pour l'hiver. Parce que l'idée c'est vraiment de me nourrir bio".

Pour prendre soin de son potager bio, Isabelle se rend au moins une fois par semaine chez Claude. Et l'entente fonctionne très bien. "Claude me laisse faire comme je veux, poursuit-elle. Il y a eu des petits couacs au début, parce que j'avais commencé un purin avec les pissenlits, il s'est demandé ce que c'était et il a tout jeté, se rappelle Isabelle en rigolant. Ce n'est pas grave, c'est parce qu'il ne connaissait pas. Mais la cohabitation se passe très bien. Claude a même repris du travail au jardin, alors qu'il avait tout arrêté. Il a nettoyé tous les petits fruits".
Claude se la joue cependant très modeste. "J'apporte une aide morale je vais dire. Je suis présent pour soutenir les troupes. Pour le reste, à part l'arrosage chaque matin, je ne fais rien de plus". Un arrosage que notre interlocuteur continuera à assurer consciencieusement, le temps que tout puisse pousser comme il le faut.
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