Chaque année, le "Rhétos Challenge" invite des étudiants de 6e secondaire à participer à un challenge pour faire découvrir le campus FUCaM et le monde universitaire. Cette année, il sera composé de défis relatifs aux coulisses du monde du football.
Apprendre l’optimisation de manière ludique, c’est le pari lancé par la FUCaM à 200 élèves de rhéto pour son traditionnel « Rhétos challenge ». Pendant une journée, les élèves venus des quatre coins du Hainaut sont accompagnés par des étudiants de master ou de doctorat.
« On est vraiment dans l’optimisation au coeur de la faculté d’ingénieur de gestion. On va essayer d’atteindre un chiffre optimal sous certaines contraintes. Ici, c’est un match de foot où les élèves doivent aligner tous les joueurs afin d’avoir les meilleures compétences.» explique Nicolas Quenon, étudiant en Master 2.
L’Université propose différents programmes. Gestion, sciences politiques, sciences humaines, sociales et communication. 5 ateliers reprennent donc ces 5 domaines mais avec des défis relatifs aux coulisses du monde du football. Un angle amusant pour Alyson et Scott qui enregistre une campagne anti-racisme.
« C’était très intéressant. Je ne m’attendais pas à ce qu’on participe autant en faisant des activités différentes et créatives. J’ai trouvé ça bien. » raconte Scott Abona, élève en 6e secondaire à l’Athénée Royal Marguerite Bervoets.
« J’ai moi-même étudié à la FUCaM il y a quelques années. Je trouve vraiment que l’après-midi est très bien ficelée autour des thèmes de l’économie, du marketing et de la communication. Ça permet aux élèves de mettre en pratique ce qu’on voit en classe et de passer un chouette moment ensemble. C’est un vrai plaisir d’accompagner les élèves. » explique Laurent Vincent, professeur en sciences économiques à l’Athénée Royal Marguerite Bervoets.
Le "Rhétos challenge" ravit donc les élèves comme les professeurs. Un succès qui permet de démystifier l’univers de l’université.
« En étant sur place, on se rend compte que c’est une école différente. Ils vont rencontrer un tas d’acteurs, notamment des professeurs. L’idée, c’est de se rendre compte que l’université, c’est aussi fait pour eux. Quelque chose qu’on aime répéter c’est d’oser l’université. Il faut le tenter et je pense que le « Rhétos challenge » démystifie tout ça. » informe Nicolas Hurtado De Jesus, conseiller à l’information sur les études.
Sur le même sujet
Recommandations
Image
Mons : Manifestation étudiante contre la réforme du décret paysage
Le décret paysage est revenu au Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles cet après-midi.L’enjeu, trouver un traitement adapté pour ces étudiants, présents à Mons, qui ont subi la crise sanitaire et qui ne seraient plus finançables dès septembre.
Image
UMons - Un blocus encadré pour les étudiants
Garder la motivation et la concentration, pas toujours facile en période de blocus. Pour certains, la solution se trouvera au blocus encadré, proposé par l'UMons et l'ORE, organisation représentative des étudiants. Sur le campus de la plaine de Nimy, des auditoires sont mis à disposition des étudiants pour travailler au calme mais aussi en groupe. Un reportage de Solène Baert et Alain Bardez
Image
Pas (encore) de fumée blanche pour la réforme du décret paysage
La réforme du décret paysage fait à nouveau la une de l'actualité. Pour rappel, il s'agit de ce texte qui fixe les nouvelles conditions de réussite pour les étudiants du supérieur. Et ce mardi était une journée importante puisque le dossier s'invitait en commission du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Mais surprise, les débats ont finalement été reportés. Avec quelles conséquences pour les étudiants sur le terrain?
Image
Mons : Les étudiants manifestent contre la réforme du décret paysage
Environ 300 étudiants se sont fait entendre sur la grand place de Mons, comme dans d'autres villes en Wallonie et à Bruxelles, pour protester contre la réforme du décret paysage qu'ils jugent inégale, élitiste et trop éloignée de la réalité.
Image
Rallumer l'éclairage la nuit ? Les Bourgmestres borains sont divisés !
C'est une question que de nombreux bourgmestres se posent actuellement : Faut-il rallumer l'éclairage public la nuit ? Suite à la hausse des prix de l'énergie, la plupart des communes de notre région avaient en effet décidé de le couper avec à la clé certaines économies. Mais pour l'heure dans le Borinage, les avis sont plutôt partagés.
