La Fondation Stop Alzheimer a remis un financement de 300.000 euros à la professeure Burtea de l'Umons. Cet argent lui permettra de poursuivre ses recherches sur une piste de traitement novatrice de la maladie d’Alzheimer.
Pour la 4ème année consécutive, Stop Alzheimer soutient une chercheuse de l’UMons. Cette fois, c’est Carmen Burtea, professeure en biologie, qui reçoit un soutien de 300.000 euros pour son projet de recherche. Ce choix est établi par un comité scientifique de la Fondation Recherche Alzheimer.
« Dans un premier temps, on sélectionne les projets sur l’excellence scientifique, ensuite sur la solidité de la méthodologie et le caractère innovant de la recherche et surtout apporter des connaissances en plus pour mieux comprendre la maladie d’Alzheimer et à terme la traiter » indique Jessica Liu, chargée de communication pour Stop Alzheimer.
Les recherches menées depuis près de 20 ans par la professeure Burtea cadre parfaitement avec ces critères. Le soutien de la Fondation Alzheimer est une étape importante pour l’avancée des travaux en cours.
« Nous sommes très heureux d’avoir reçu ce chèque qui signifie pour nous la possibilité de continuer nos recherches pour valider ce biomarqueur très intéressant qui n’a jamais été exploré, la protéine cPLA2, qui est un facteur potentiellement impliqué dans le déclenchement du mécanisme moléculaire associé à la maladie d’Alzheimer » explique Carmen Burtea, professeure à l’UMons.
Les recherches déjà effectuées ont permis de mettre au point un nouvel agent thérapeutique capable notamment de limiter les dommages liés à la maladie, observés dans les cellules animales. Il faut maintenant continuer à explorer cette piste de recherche fondamentale.
« Ce budget sert d’une part à financer l’activité d’une nouvelle chercheuse, une doctorante, et aussi à acheter le matériel nécessaire pour effectuer toutes les expériences nécessaires à valider d’une part le mécanisme moléculaire qui déclenche ce processus pathologique et d’autre part à caractériser la nouvelle molécule pharmacologique » souligne la Professeure Burtea.
Un des points essentiels de la recherche consiste maintenant à optimiser la capacité de la molécule à traverser le barrière protectrice du cerveau. La doctorante engagée pour 3 ans travaillera sur ce projet novateur, avec peut-être à la clé une avancée majeure dans le développement d’un traitement contre une maladie qui en Belgique touchera 1 personne sur 5 et jusqu’à 1 femme sur trois.
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