Bonne nouvelle pour les restaurateurs qui développent depuis quelques mois leur service traiteur: Deliveroo arrive à Mons! C'est la 17ème ville belge où s'implante l'entreprise de livraison de plats cuisinés.
Créée en 2013, cette société anglaise a le vent en poupe, même si elle pose aussi question, notamment concernant l'utilisation d'une main d'oeuvre à bas coût...

Envie soudaine d’un plat cuisiné livré à domicile? Rien de plus simple, cette application passe directement la commande au restaurant et assure la livraison endéans les 30 minutes. Deliveroo a déjà séduit une vingtaine de restaurants montois qui peuvent ainsi intensifier leur service traiteur en cette période de confinement.
"C'est important d'avoir un tout petit peu de chiffre d'affaire mais ça reste quand même extrêmement ridicule! Mais bon, on a deux, trois personnes qui travaillent, et ça permet de ne pas avoir trop d'inactivité" nous confie Didier Bastin, propriétaire du restaurant "La Banque"
Le service de livraison de repas travaille avec une vingtaine de coursiers à Mons. Ils choisissent un horaire flexible, à la carte. Soit entre 11 et 14h ou entre 17 et 21h30. Payés à la course et assurés par l’entreprise, les coursiers préfèrent en général, dans 90 % des cas, le statut d’économie collaborative à celui d’indépendant.

"Le principe de l'économie collaborative, c'est qu'un coursier peut gagner jusqu'à 6300 euros par an et il bénéficie d'une taxation qui est moindre de 10%. Donc c'est vraiment développé pour ceux qui ont besoin d'un job d'appoint, de temps en temps", souligne Rodolphe Van Nuffel, porte-parole de Deliveroo.
L’utilisation d’un main d’oeuvre flexible et à moindre coût, c’est aussi ce qui pose question concernant cette jeune société anglaise, créée en 2013.
"Ethiquement, cette entreprise et son business modèle me dérangent un peu. Le business modèle, il est placé sur une différenciation vers le bas avec un focus porté sur la minimisation des coûts. La question fondamentale qui se pose, c'est comment les acteurs que je qualifierais de "classiques" vont se réorganiser?" s'interroge Alain Finet, professeur d'économie à l'UMONS.
Les entreprises dites classiques vont donc devoir se réadapter face à ce genre de concurrence de taille. Pour rappel, Deliveroo sera cotée en bourse cette année et valorisée à hauteur de 6 milliards d’euros...
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