Il a 20 ans et s'est lancé il y a deux ans dans la vente en ligne de vêtements de marque de deuxième main. Le Montois Noa Vanslype vient aujourd'hui d'ouvrir sa première boutique dans le centre de Mons. Et ce n'est qu'un début ...
Aujourd’hui, c’est jour de livraison. Dans cet entrepôt situé à Quaregnon débarquent régulièrement quantités de vêtements de marque, achetés via un fournisseur. Tout est trié par catégorie.
« C’est uniquement de la veste, on a plus ou moins 80 vestes pour 50 kilos. On va rejeter environ 5 vestes qui sont de la contre-façon ou qu’on ne saura pas revendre. On aura 75 articles qu’on va revendre en magasin ou en boutique » indique Noa Vanslype, Fondateur de Saw Clothing.
En boutique virtuelle pour commencer. Car c’est sur Internet que l’aventure a commencé pour Noa. L’élève de l’Athénée de Mons avait à peine 18 ans quand il s’est lancé.
« Ca vient juste d’une idée d’étudiant dans une chambre qui voulait faire un peu de revenus et ça a pris de l’ampleur. J’ai trouvé qu’il y avait de grosses marges à faire. J’en ai acheté 15, 20 ,1000 puis 10.000. Maintenant on a des livraisons de 15.000 vêtements par mois » explique Noa.
Et pour suivre la cadence, Noa a embauché des copains étudiants. Ils sont trois actuellement à lui prêter main forte. Car il faut trier les vêtements, venus de l’autre bout du monde.
« Ils viennent d’Inde, du Pakistan, des Etats-Unis ou de Corée. Lorsqu’on reçoit la marchandise on doit trier s’il faut laver, repasser, réparer, avec des tâches et selon, on vend en lot s’ils sont en très mauvais état, soit on vend en ligne ceux en bon état et s’ils sont atypiques, on les vend en magasin » poursuit l’entrepreneur.
C’est là le modèle économique développé par Noa. Les vêtements sont écoulés par plusieurs biais. En ligne, c’est Malik qui anime régulièrement des live.
« Mon rôle c’est de préparer les live. On a 100 pièces et on a des internautes qui nous rejoignent sur une application et ils font des enchères. Pour 100 pièces, on est sur 1h/1h20 de live donc il faut parler, débiter pendant ce temps » sourit Malik Dellil.
Pour développer et diversifier les activités, deux nouvelles activités sont apparues depuis peu. La vente de chaussures neuves venues de déstockage, vendues en ligne, et un magasin physique, logé dans une maternité commerciale au centre de Mons.
« Ca nous permet d’augmenter les catégories de produits et de diversifier ce que l’on vend. En magasin, on a des vestes en cuir, de la fourrure et des jeans, qu’il est difficile d’essayer en ligne. On met tout ici pour augmenter les catégories de produits que l’on peut recevoir au dépôt » poursuit Noa Vanslype.
Et pour grandir encore, Noa ne compte pas s’arrêter à ce seul magasin montois.
« On va ouvrir trois ou 4 magasins comme celui-ci, ensuite ouvrir un autre système de magasins plutôt centré sur la fripe mais je me vois très bien d’ici 4 ou 5 ans parcourir les magasins de friperie en France, en Belgique, aux Pays-Bas et aussi avoir de plus grands dépôts » prévoit Noa.
La fripe c’est décidément un business que Noa compte exploiter au maximum.
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