La fin d'année scolaire signe aussi la fin de certains projets. Exemple à l'école Saint-Victor de Dour où les élèves de 5è travaillent depuis 2 ans sur le projet mon école hydro-citoyenne. Pour clôturer en beauté, ils réalisent un film d'animation.
« Les produits chimiques, ce n’est pas trop chic pour le monde aquatique » annonce fièrement Matthew, élève de5ème primaire à l’école Saint-Victor de Dour.
Deux par deux, les élèves de la classe de Madame Emeline défile dans un studio improvisé. Objectif du jour : prendre 12 photos par seconde de la goutte d’eau qu’ils ont réalisée. Une goutte d’eau oui mais pas n’importe laquelle.
« Elles manifestent pour expliquer ce qu’il ne faut pas faire, si c’est dangereux » poursuit Matthew
« C’est une goutte d’eau qui explique le cycle de l’eau et pourquoi il ne faut pas trop jeter les déchets par terre parce que ça abime l’eau » souligne Alizéa.
Avant d’animer les gouttes d’eau, il a d’abord fallu les dessiner, les peindre et trouver les mots justes pour les faire parler. Ce travail, réalisé en classe, fait appel à plusieurs compétences pédagogiques.
« On a étudié ce qu’est un slogan, comment on l’écrit, comment le prononcer parce qu’il y a une manière de le dire ? Ca ils l’ont travaillé en classe » indique Emeline Soupart, Institutrice.
Les slogans ont également été enregistré. Ils seront ajoutés au film produit en stop motion. Cette technique d’animation demande de manipuler délicatement chaque élément pour créer une seconde d’image. Les enfants modifient donc les yeux, la bouche ou la pancarte pour donner vie à leur animation. Une façon ludique de travailler tout en apprenant.
« On avait jamais fait ça. On était un peu perdu au début. Je ne pensais pas que ça allait donner ça. Dès que j’ai vu la goutte, j’ai dit Waouh ! » souligne Lalita, une autre élève.
« Quelque fois ça rentre mieux dans la tête quand on s’amuse à créer des objets, à les faire vivre » sourit Muriel Loth de l’asbl Blanc Murmure.
Le film d’animation réalisé sera dévoilé le 2 juillet prochain. Il conclut ainsi un projet au long cours.
« Les enfants pendant 2 ans ont appris sur le cycle de l’eau et les impacts qu’on peut avoir dessus et ce sont eux qui ont décidé de sensibiliser les autres enfants et les parents à la pollution de l’eau en particulier » souligne Nathalie Castiaux, Directrice de l’asbl Classe d’eau.
Un enjeu majeur pour les générations futures.
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