La nouvelle est donc tombée hier pour les universités et Hautes Ecoles de la Fédération Wallonie -Bruxelles. Elles passeront dès lundi en code orange. Concrètement, cela signifie 20% des cours seulement en présentiel.
Mais aussi des activités très limitées pour les étudiants. Exemple à l'UCLouvain Fucam Mons !
Ce vendredi, une trentaine d'élèves de BAC1 sont présents dans l'auditoire principal. Un siège sur 2 est laissé libre mais dès lundi, ils devront respecter un siège sur 5 ! Il s'agit d'une des conséquences du passage en code orange décidé cette semaine par la Ministre de l'Enseignement Supérieur Valérie Glatigny.
"On s'y prépare depuis l'été puisque la préparation de nos locaux a été faite simultanément pour les codes jaune et orange" explique Isabelle Platen, vice-doyen de la Louvain School of Management. "Toutes les places dans les locaux sont déjà taggées avec des gommettes jaunes ou orange pour permettre aux élèves de se repérer".
Chaque cours sera désormais filmé et pourra donc être suivi à distance par les étudiants qui disposent également d'ordinateur et de tablettes dans les différentes salles de cours. Mais l'autre changement de ce code orange concerne les activités étudiantes, désormais interdites ou presque.
" En terme d'activités, concernant notamment le théâtre dont je fais partie, c'est désormais interdit ou annulé" explique Youssef Basbas le Président des Etudiants de UCLouvainFucam Mons. "Auparavant on devait limiter les personnes, et prendre les noms mais désormais, c'est juste interdit. Au niveau sportif, toutes les activités indoor sont également interdites, alors que celles en extérieur doivent recevoir l'approbation de l'Université".
Seuls les BAC 1 resteront en code jaune
Seuls les BAC 1 resteront en code jaune. Et si du côté de l'UCL on s'attendait à ce passage à l'orange, on ne s'attendait pas à le voir arriver aussi vite.
"On connait tous désormais dans nos groupes d'amis des gens qui sont soit en quarantaine soit avérés positifs" poursuit Youssef Basbas. Mais du côté de l'Université, on estime que ces contaminations n'ont pas forcément lieu au sein même de l'école. "On a pas d'informations sur des cas qui ont été avérés suite à des contacts dans les auditoires. Les étudiants vivent en groupe dans des kots où il y'a eu des contaminations mais c'est difficile à retracer. Au sein de l'Université, nous avons établi des règles strictes mais nous ne pouvons pas surveiller ce qui se passe en dehors de nos auditoires" conclut Isabelle Stassen.