Apprendre les sciences en créant et en s'amusant, c'est le principe du deuxième salon des sciences organisés par les écoles de Quévy. Elèves et instituteurs, encadrés par les Jeunesses scientifiques ont planché sur les phénomènes naturels dévastateurs.
« Comme vous pouvez le voir, le choc est violent, ce qui entraîne des conséquences, de la destruction, des blessés voire des morts » explique une élève qui a travaillé sur le thème des tsunamis
Une démonstration vaut mieux qu’un long discours pour expliquer des concepts scientifiques. C’est le principe de ce salon des sciences deuxième du nom organisé par les écoles de Quévy.
« On donne un thème général en début d’année. Chaque équipe trouve comment présenter ce thème sous forme d’expérience présentée et réalisée par les enfants » souligne Frédéric Overdeput, directeur des groupes scolaires de Quévy.
Toutes les écoles communales de Quévy ont relevé le défi, accompagnées par deux institutions de Frameries. Les élèves ont tous créé des animations variées et originales pour leurs homologues. Tornades, tsunamis, volcans, foudre, plusieurs phénomènes naturels ont été explorés, expériences à l’appui.
« On a voulu expliquer que le Mont Vésuve, lors de l’éruption de 79, il n’y a pas eu de la lave tout de suite mais d’abord beaucoup de fumée » détaille Lucie, élève de l’école d’Aulnois.
« Un éclair m’est tombé dessus et j’ai un peu cramé » sourit Thao, élève à Eugies
« On a choisi le coup de foudre et on a fait plusieurs maquettes sur ce thème » poursuit son camarade
« C’était très bien expliqué. Il y avait de bonnes expériences. Comme note, je leur donnerais 8,5 ! » évalue Jarno, élève de Quévy-le-Grand.
Une note pour l’honneur même si des examinateurs extérieurs sont là pour poser des questions aux enfants, les évaluer et aussi les encourager.
« Comme il y a des prix, nous on évalue la présentation. Ils m’ont bluffé, à leur âge, je ne suis pas sûr que je savais tout cela !» affirme Martin Vastrade, biologiste examinateur.
Pour arriver à ce résultat, élèves et instituteurs se sont mobilisés pendant plusieurs semaines, avec Les Jeunesses scientifiques. Cette organisation apporte gratuitement son soutien à ce genre d’initiative novatrice.
« Des projets comme ceux-ci m’animent beaucoup car ça crée des échanges entre les écoles, c’est aussi redécouvrir les enseignants, c’est mettre tout le monde ensemble pour le côté fun des sciences » ajoute Aurélie Maillard, coordinatrice scientifique des Jeunesses scientifiques à Mons.
Un côté fun qui éveille à la curiosité et qui a manifestement motivé les élèves.
« Ils revenaient vers moi en me disant qu’ils avaient regardé un reportage ou fait des recherches sur leur thème. On a tout gagné parce que ce sont des enfants qui se sont intéressés et qui dans leur avenir s’impliqueront davantage dans leurs activités » conclut Loredana Di Fato, institutrice à Aulnois.
La troisième édition du salon des sciences est déjà dans les esprits, avec si possible la participation d’autres écoles. De quoi ouvrir encore davantage l’esprit de tous ces petits curieux.
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