On vous emmène à la rencontre d’une doreuse. Eglantine Tercelin de Joigny a quitté Mons il y a des années pour ouvrir son atelier à Bruxelles. C’est là, entre restauration de meubles anciens et créations contemporaines, qu’elle exerce son métier. Un métier rare qui demande calme et précision.
Cette feuille d’or, inaltérable et légère, demande presqu’autant de finesse pour la travailler. C’est ce savoir-faire qu’Eglantine Tercelin a d’abord appris durant 3 ans chez un doreur belge avant de se spécialiser à Paris. Un métier rare qui fait appel à des techniques de restauration très anciennes comme l’utilisation par exemple d’un mélange de blanc de meudon et de colle de lapin.
La feuille d’or est utilisée dans la restauration de meubles et de bâtiments. Eglantine a participé à des chantiers d’envergure tels que Versailles, l’Opéra Garnier, ou le dôme du palais de justice de Bruxelles. Elle réalise également des créations avec sa collaboratrice sur verre églomisé.
Ce calme mène à la maîtrise de cette technique ancestrale qui apporte également sa touche au folklore montois. Une lance de St Georges et une dent de dragon ont été travaillés ici à la feuille d’or.
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