Le 18 octobre sera la journée mondiale de la ménopause. L'occasion de sensibiliser et de déstigmatiser cette étape de la vie des femmes parfois encore tabou. On en parle avec la gynécologue Catherine Scorey.
Troubles du sommeil, anxiété ou encore brouillard cérébral, au-delà des bouffées de chaleur, les symptômes de la ménopause sont multiples et parfois encore méconnus. Catherine Scorey est gynécologue et spécialisée dans la ménopause. Elle tente d’accompagner au mieux ses patientes dans une étape qui peut être difficile à traverser.
Première étape de la consultation : informer, identifier les symptômes et en mesurer l’intensité. La ménopause arrive en moyenne à 52 ans. La sécrétion d’oestrogènes et de progestérone s’arrête alors, tout comme les règles. C’est cette carence en hormones qui est à l’origine des symptômes.
La consultation avec un spécialiste permet de trouver le traitement qui conviendra le mieux pour soulager les effets de la ménopause. Ils peuvent notamment être à base d’hormones. La gynécologue explique :
Quand on prend un traitement hormonal, c'est important d'être bien suivi par son gynécologue. On peut aussi s'orienter vers d'autres traitements médicamenteux, qui ne sont pas à base d'hormones et qui peuvent bien marcher contre les bouffées de chaleur. On peut aussi s'orienter vers des compléments alimentaires, de l'acupuncture, de l'hypnose, mais avec certainement un effet moindre que le traitement hormonal.
Ce 17 octobre de 8h30 à midi, le CHU Helora proposera dans son hall d’entrée un stand d’information à l’occasion de la journée mondiale de la ménopause.
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