Infrabel entame des travaux sur la ligne Mons-Quévy. Ils se déroulent en deux phases : du 28 février au 2 mars et du 7 au 9 mars. La portion entre Quévy et la frontière française sera bloquée. Les équipes travailleront 24h sur 24 pour plus d'efficacité.
Ces rails assurent leurs dernières heures de service. Après 50 ans d’existence, ils seront démontés dès ce vendredi 22h
"Les rails ici datent de 1978, on se rend compte qu'ils arrivent en fin de vie donc on va renouveler tous les rails", explique Geoffrey Pirez, ingénieur de maintenance pour Infrabel
Entre Quévy et la frontière française, il y a environ un km à changer. Et sur ce km, les 4 voies sont concernées. Cette étape est la dernière d’un chantier plus global entamé en 2021. A l’époque, le ballast et les traverses avaient à leur tour été renouvelés.
"C'est effectivement un travail fastidieux, minutieux qui demande pas mal de personnes. On aura entre 30 et 40 personnes qui vont travailler sur la portion ce week-end", détaille Geoffrey Pirez, ingénieur de maintenance pour Infrabel
Les équipes vont se relayer jour et nuit jusqu’à dimanche 22h. Et elles recommenceront l’opération le week-end du 7 mars. Travailler 24h/24 permet de limiter au maximum les désagréments pour les riverains
"On ne peut évidemment pas exclure des nuisances sonores et même lumineuses puisque les équipes travaillent de nuit avec des phares. Les riverains ont normalement été prévenus. On en est bien désolés, mais il faut comprendre que sans renouvellement, on sera obligés d'interrompre le trafic", explique Frédéric Sacré, porte-parole d'Infrabel
Pendant ces 2 week-ends, le trafic sera aussi à l’arrêt. Aucun train ne circulera entre Mons et Quévy
"Des chantiers comme ceux-là sont prévus longtemps à l'avance avec la SNCB, au moins deux ans à l'avance. La SNCB met en place des alternatives pour les voyageurs. On sait aussi que c'est un axe stratégique pour le trafic de marchandises. On a environ 150 trains de marchandises qui passent ici chaque semaine. Ils sont alors replanifiés ou détournés", précise Frédéric Sacré, porte-parole d'Infrabel
Un budget de 600 000 euros est mobilisé pour ce chantier. Après ça, C’est la portion entre Mons et Quévy qui sera renouvelée en 2028 dans une enveloppe de plusieurs millions d’euros.
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