Sans surprise, Le Centre Régional d'Aide aux Communes a demandé au CPAS de Mons de faire des économies. Une perspective budgétaire peu réjouissante donc, à 7 mois de l'application du plan de limitation des allocations de chômage à deux ans.
Entre 1000 et 1500 nouveaux dossiers à traiter au premier janvier 2026, la limitation des allocations de chômage va alourdir la charge des travailleurs sociaux montois. Et pour les soutenir au mieux, il s’agit d’essayer de déterminer qui seront ces nouveaux bénéficiaires.
Tous les nouveaux dossiers n’aboutiront pas forcément au paiement d’un revenu d’insertion, mais tous auront été instruits par des travailleurs sociaux dont on peut déjà dire qu’ils ne seront pas en nombre suffisant pour faire face à la charge. Pour équilibrer le budget, le Centre Régional d’Aide aux Communes préconise une aide sociale ciblée, voire réduite.
Une précarité annoncée au premier janvier 2026, mais qui va prolonger ses effets dans le temps jusqu’à une potentielle stabilisation. Les conséquences financières se répercuteront au-delà de cette date pour les Villes qui les financent désormais.
Reste que les CPAS vont endosser de nouvelles responsabilités en terme d’accompagnement des plus précarisés, en restant attentifs à remplir leurs missions initiales pour ceux qui en ont le plus besoin.
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