Les raisons de l'échec d'une fusion Mons Borinage en football...

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UNION SACRÉE... FUSION RATÉE ! C’est l’histoire d’une région. Une région pas comme les autres. La région de Mons/Borinage ! Une région avec ses bons et ses moins bons côtés.

Une région avec ses passions et ses passionnés. Et une chose est sûre, tout le monde vous le dira à Boussu, à Mons, à Quévy ou à Lens, dans la région on aime le foot, on vit le foot et on parle de football tous les jours ! 

Jugez plutôt : 33 clubs étalés sur 13 communes, dont 11 sur la seule ville de Mons. 11 clubs dont le plus haut représentant... est en réalité l’ancien club de Quévy-Genly qui a « déménagé » au stade Tondreau à l’été 2015, quelques semaines seulement après la triste disparition du RAEC Mons. Car en Belgique (peut être plus qu’ailleurs), chaque région a son club phare. Parfois plusieurs même. Et longtemps, très longtemps, le RAEC Mons et le Royal Francs Borains se sont disputés ce titre. Au début du siècle, l’Albert a pourtant pris un (gros) temps d’avance sur son voisin borain en allant jouer dans la cour des grands et en accueillant le Standard, Anderlecht ou Bruges au stade Tondreau. Mais voilà, en 2015 (année faste pourtant pour Mons, capitale culturelle), le RAEC a été déclaré en faillite après un 3e retour en D2. Le matricule 44 venait pourtant de fêter son centenaire... 

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SUR LES TRACES DU RAEC MONS... 

Que se passe-t-il depuis lors ? Et bien d’un côté, le Tondreau a donc été prêté à Quévy-Genly (devenu RAQM). De l’autre, le Royal Francs Borains a continué son petit bonhomme de chemin. Après plusieurs faits d’arme aussi glorieux que désastreux (accès à la D2 sous le nom du RBDB puis retour en Promotion avec le matricule de Seraing), le RFB s’est structuré. Lentement mais sûrement, le RFB a acquis méritoirement cette saison le droit de monter en D1 Amateurs. Une sorte de nouvelle antichambre du monde professionnel. 

A Mons pendant ce temps-là, 5 saisons ont permis au RAQM de monter de P1 en D3. Et c’est tout ! « En 2015, la Ville nous avait supplié de venir au stade Tondreau. A l’époque, aucun club montois ne pouvait se le permettre », explique un dirigeant du RAQM. A ce moment-là, Quévy- Genly voyait haut. Très haut. Et un déménagement vers le Tondreau tombait bien finalement. Mais aujourd’hui, peut-être que les dirigeants quévysiens le regrettent. Pour être clair, chaque saison depuis 2015, le RAQM perd de l’argent (jusqu’à 80.000 € par saison…) ! A tel point qu’après 3 ans et demi, le président Hubert Ewbank est appelé à la rescousse par son C.A. pour sauver le club de la faillite ! Le président avait pourtant choisi de prendre du recul pour s’occuper de ses affaires au niveau professionnel. Mais le constat est là. Il faut renflouer les caisses, ou le club disparaîtra. 

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MONS : TERRE DE FOOT ? 

Octobre 2018. Nous sommes en pleine campagne électorale pour les communales du 14 octobre. Nicolas Martin, le (futur) bourgmestre de Mons le clame haut et fort. Il soutiendra un projet stable et viable de football de haut niveau au stade Tondreau. A ce moment-là, le RAQM peine à décoller en D3 Amateurs (5e échelon national...) tandis que 20 kilomètres plus loin, les Francs Borains viennent de grimper en D2 Amateurs ! Et c’est sur base de ces éléments-là que la rumeur renaît. Elle traverse Mons/Borinage aussi vite qu’une traînée de poudre. Pourquoi ne pas unir les forces en présence et créer un club stable et ambitieux dans cette région de foot ? Le monstre du Loch Ness du ballon rond monto-borain refait surface. Poursuite d’une guerre de clocher vieille de 30 ans. Si pas plus... 

Sauf qu’il y a 30 ans, il n’y avait pas les réseaux sociaux. Le RAEC et le RFB évoluaient tous les deux en Division 3. Parfois devant des milliers de personnes. Et le derby annuel était toujours un moment attendu par toute la région. Mais depuis, tout a évolué. Le football a changé, les mentalités aussi, mais c’est surtout la réalité économique de la région (et du football) qui ne sont plus du tout pareilles ! Un projet de fusion a bien existé il y a une dizaine d’années quand Dominique Leone présidait le RAEC Mons et André Arbonnier le RBDB. Mais il n’a pas eu lieu. Guerre de clochers, vous disait-ton. Guerre d’égos sans doute également. Mais déjà aussi une guerre économique en coulisses…

 

L’UNION MONS/BORINAGE : PROJET GAGNANT ! 

« On avait pourtant réussi le plus dur ». Ce sont les mots d’un dirigeant actuel du RFB. Car depuis fin 2019, le projet de fusion était bien de retour. Mais bizarrement cette fois-ci, tous les feux étaient au vert. « Les négociations se sont très bien déroulées. On avait la même philosophie », nous confirme-t-on du côté du RAQM. Pourquoi, aujourd’hui, en 2020, RFB et RAQM, Borains et Montois, étaient-ils prêts à unir leurs forces ? Et bien pour une fois, ils ont été lucides. Oubliées les de guerres de clochers ou d’égos, plus question de mettre des intérêts personnels en avant. Non, on pense juste aux jeunes, au football et à la région ! Dit comme ça, c’est vrai que ça a déjà l’air génial ! Début janvier, la Ville de Mons mandate donc Hubert Ewbank pour mener des négociations en vue de créer un grand club de football pour toute la région de Mons/Borinage ! « Pour l’image de notre région, ce serait un plus indéniable » martèle le bourgmestre Nicolas Martin. Alors quel est ce projet ? Au fur et à mesure de cette saison terminée trop tôt à cause du Covid 19, il apparaît très vite que le travail titanesque effectué en coulisses par les dirigeants du RFB va porter ses fruits. L’équipe prise en main cette saison par Dante Brogno (excusez du peu) file vers le titre et donc, vers la D1 Amateurs. C’est le moment ou jamais. D’autant que de son côté, le RAQM a redressé la barre et finit par jouer le Top 3 en D3. Les deux dynamiques internes sont bonnes. 

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Très vite, chacun trouve sa juste place. Le C.A. du RFB garderait la main sur la confection du noyau de l’équipe première et le C.A. du RAQM finalise la création d’une académie de football quasi professionnelle. Les bourgmestres de la région sont au courant et donnent leur aval. Les deux clubs travaillent de concert. Une boîte de communication professionnelle est engagée pour annoncer la nouvelle et une date apparaît comme un objectif : le mercredi 15 avril. C’est la date limite pour remettre un projet de fusion auprès de la fédération belge de football. Tout est prêt. Le nom, le stade, les couleurs, les rôles de chacun. il n’y aurait qu’une seule asbl, une seule structure. Un seul club ! 

Le jeudi 9 avril, David Lasaracina (manager du RFB) et Hubert Ewbank (président du RAQM) nous confient leur sentiment. Le projet va aboutir ! « Les fiançailles sont actées. Il ne reste plus qu’à officialiser le mariage ». Le traiteur n’a que bien se tenir. La création de l’Union Mons Borinage promet un beau mariage. 

NON À LA FUSION 

Samedi 11 avril. Le RFB communique sur sa page Facebook puis vers la presse : « Le Royal Francs Borains dit NON à la fusion ! ». Coup de tonnerre !! Dans ce communiqué, le club borain met clairement en cause la Ville de Mons qui, « n’a pas donné de garanties formelles et écrites ». « Les avancées étaient réelles et l’aboutissement très proche, mais le C.A. du club veut sauvegarder les intérêts supérieurs du RFB ». C’est un véritable missile qui aboutit sur le bureau du bourgmestre de Mons. Quelques heures plus tard, inévitablement, la Ville réagit elle aussi par voie de communiqué : « Le contribuable montois ne sera pas la vache à lait des businessmen du football » ! Ou encore ceci : « La Ville de Mons ne sera pas le bouc-émissaire du RFB ! ». D’un missile à l’autre, la guerre est déclarée. 

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Mais que s’est-il passé ? Ou (en montois/borain dans le texte), qu’est-ce qui a foiré ? 

Réponse numéro 1 : la réunion du 26 mars ! Le jeudi 26 mars, les représentants des deux clubs devaient se réunir en compagnie de plusieurs bourgmestres de la région (dont ceux de Mons, Quévy et Boussu), de membres de l’IDEA, d’acteurs économiques de la région et, nous dit-on, du Ministre-Président de Wallonie. Rien que ça. Mais cette réunion n’a pas eu lieu. Pas par manque de volonté, mais juste car entre-temps, le Covid-19 s’est invité à la table des négociations et dans l’actualité de chacun... Dommage. « Cette réunion du 26 aurait pu tout changer... » Dommage car beaucoup d’acteurs-clés de ce dossier délicat auraient pu se parler face à face (certains l’auraient d’ailleurs fait pour la première fois à cette occasion) et mieux se comprendre, mieux se jauger, s’apprivoiser pour au final, bosser dans l’intérêt général. Ce qui a toujours été la volonté de chacun visiblement dans le cas présent... 

Réponse numéro 2 : le timing. Si la date du 15 avril est rapidement apparue comme date butoir, le RFB aurait souhaité recevoir des garanties écrites de la Ville de Mons bien avant le lundi 13, date à laquelle le collège a officiellement marqué son accord pour participer en tant qu’acteur principal à cette union des forces footballistiques de la région. Certes, les rencontres formelles ont été rendues compliquées vu la crise du Covid 19 et le collège communale montois (comme tous les autres collèges d’ailleurs) avait bien d’autres projets plus urgents à traiter qu’une fusion entre deux clubs de football. Mais, « La Ville nous a fait une très belle offre. Mais elle n’a sans doute pas mesuré le risque pour le RFB », souligne-t-on du côté borain...

Réponse numéro 3 : ce risque, c’est l’argent ! C’est toujours le nerf de la guerre. Surtout dans le football ! Et là, clairement, ça a coincé. « Moyens humains, moyens financiers, mise à disposition gratuite du stade Tondreau, entretien du stade et prise en charge des frais énergétiques ! ». En lisant cela (et uniquement cela), on pourrait se demander pourquoi le RFB a refusé cette « offre 5 étoiles » qui émane de la Ville de Mons. Peu de clubs en Belgique (aucun ??) reçoivent un tel soutien des autorités communales. Oui, mais... Car il y a toujours un « mais ». Si l’envie mutuelle était bien présente, et que l’accouchement était bien proche, le RFB avait besoin de garanties. Ces fameuses garanties qui sont arrivées par écrit un peu tard au goût du Conseil d’Administration du RFB. Et visiblement, ces garanties n’étaient de toute façon pas suffisantes. Pourquoi ? Parce que si la Ville promettait un subside de 50.000 €, ce subside ne suffisait pas pour gommer la dette du RAQM, et en outre, les autorités communales acceptaient l’idée d’un subside uniquement pour l’académie de football imaginée par les deux clubs. Une académie disséminée sur 4 sites : Boussu, Mons, Genly et... Hyon (invité surprise de cette Union sacrée). Pas un subside pour boucher un trou donc. 

 

TROP DE DETTES, PAS ASSEZ D’AMBITIONS 

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Les raisons de l'échec d'une fusion Mons Borinage en football...

 

La Ville de Mons ne veut pas payer, le RFB ne veut pas ajouter une ligne négative à un bilan positif, ni prendre le risque de se marier avec un une épouse bancale. Même si le risque était accompagné d’un déménagement royal au Tondreau. Ceci dit, qui accepterait de le faire ? La réponse est dans la question. Alors maintenant, autre question : que fait-on ? 

Au RFB ? Pas de déception. Loin de là. On préfère continuer à avancer plutôt que vivre de regrets. « Notre projet 2.0. est lancé » nous dit-on en coulisses. La commune de Boussu devra néanmoins mettre la main au portefeuille pour que le stade Robert Urbain soit aux normes de la D1 Amateurs. C’est une obligation vu que la licence pour jouer à ce niveau a été accordée au club à cette condition notamment. Dante Brogno restera le coach et le C.A. construit une équipe qui tiendra la route à ce niveau. Et qui sait, avec les chamboulements annoncés vu les décisions d’arrêter les compétitions, la D1 Amateurs sera peut être encore un peu plus l'antichambre de la Pro League. Dante Brogno qui nous disait d’ailleurs récemment que « jouer au Tondreau sera clairement un plus pour les joueurs ». 

Pour la Ville de Mons, le stade Charle Tondreau doit rester occupé à plein temps. Les autorités communales gardent comme priorité de permettre aux jeunes de la région de se former dans une structure la plus professionnelle possible. Mais le bourgmestre refuse d’aller plus loin dans la proposition « 5 étoiles » que le collège a actée ce lundi de Pâques. Un collège qui a d’ailleurs éprouvé quelques difficultés à se positionner vu les affinités variables des uns et des autres pour le projet. Mais l’Union Mons Borinage, telle que dessinée ces dernières semaines, était clairement en phase avec le programme de Nicolas Martin avant les communales de 2018. Cependant, « la Ville refuse de payer pour la mauvaise gestion du passé ». Une mauvaise gestion qui provient directement du choix de la Ville et du club de Genly-Quévy de créer le RAQM pour utiliser le Tondreau...

Quid du RAQM justement ? L’ancien club de Genly-Quévy paye cher ce déménagement vers Mons. Et cette fois, on ne parle pas (que) d’argent. Le sympathique club de village subit l’actualité. « A part des critiques et perdre de l’argent, que retire-t-on de positif ? » nous dit-on en interne. Au RAQM, on refuse de parler de mauvaise gestion. Peut être le club n’a-t-il pas mesuré l’impact d’une arrivée au Tondreau. Un stade cher à entretenir, difficile à remplir, et surtout chargé d’histoires, et même d’Histoire ! Mais des chiffres fous circulent. Une dette de près de 200.000 €. Le spectre d’une faillite évitée de peu ce mercredi soir. Un 15 avril qui aurait du être synonyme d’officialisation de la fusion. Finalement, le président Ewbank a du convaincre son C.A. de ne pas mettre la clé sous le paillasson. Dans tous les cas, Hubert Ewbank, négociateur déçu (ou déchu ?) attend un soutien de la Ville de Mons. Reste à voir si elle le lui offrira sur un plateau d’argent. Permettez-nous d’en douter... 

Voici donc peut être le dernier exemple d’une belle occasion manquée. L’histoire d’une fusion avortée. Et pourtant cette fois-ci, on y a cru. Même nous. Et si quelques (rares) supporters des deux clubs ont remué les réseaux sociaux pour se positionner contre cette Union Mons Borinage, les dirigeants des deux clubs voulaient réussir. Ensemble. Pour une fois… 

Dans notre région, on aime le foot. On aime aussi les succès. Mais le Covid 19, une absence de trésorerie et une implication trop faible de certains acteurs de ce dossier qui aurait pu redonner le sourire à notre belle région en cette période compliquée, ont eu raison de cette Union. Partie remise ? Certains nous disent que oui. Nous on y croit peu. A moins qu’un nouvel acteur ne vienne mettre de l’ordre dans cette nouvelle guerre de clochers. 


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