A la demande de la police, Quévy a rallumé l'éclairage nocturne. Même si le lien n’est pas direct, cette demande fait suite à une vaguelette de vols au mois d'août. Des chiffres à relativiser mais n'empêche, les patrouilles sont temporairement renforcées.
Quévy est la seule commune de l’arrondissement à ne pas avoir rallumer l’éclairage public nocturne. Une question de légère économie mais surtout de préservation de la nature. Mais aujourd’hui, le bourgmestre a dû céder à la demande de la police suite à différents faits apparus dans l’entité.
« Ce que je peux constater en tant que bourgmestre c’est qu’en juillet et août, il y a eu une certaine recrudescence de vols ou de tentatives de vols qui ont amené certains à considérer qu’il y avait un problème réel sur l’entité. Des contacts ont été pris avec les services de police et ils ont demandé qu’on puisse intensifier les contrôles avec une demande : rallumer l’éclairage pour faciliter leur travail » explique David Volant, Bourgmestre de Quévy.
Du côté de la police, on sort les statistiques. On constate que le nombre de vols liés aux véhicules ou aux habitations a diminué en 2025 par rapport à 2024. 19 faits en juillet/août 2024 contre 9 cet été. Néanmoins, on reste vigilant, notamment avec la problématique transfrontalière et les vols dans les remorques de camion.
« L’objectif ici c’est d’avoir une réactivité. Elle passe notamment par le fait d’allumer plus tard pour donner plus de visibilité s’il y a des faits. Nous police on fait des opérations orientées et des opérations transfrontalières pour mettre la pression sur des gens qui voudraient passer les frontières pour commettre des méfaits. Mais au niveau des statistiques, il ya eu quelques faits en août mais on est bien en-dessous des statistiques de 2024 pour ce type de fait » souligne Bruno Lheureux, Chef de corps de la police de Mons-Quévy.
Police et commune travaillent donc main dans la main lorsque des citoyens signalent des faits. Et cette aide peut être bien utile.
« Ca nous permet d’avoir des indicateurs, parfois aussi des indices dans certains dossiers qui seraient ouverts. On est preneur de ce genre d’information et de réaction » ajoute Bruno Lheureux.
Pour formaliser les réactions des citoyens et renforcer les contrôles, la commune envisage différentes solutions.
« On va également intensifier notre réseau de caméras dans les prochains mois et années pour pouvoir quadriller au mieux l’entité et aider les services de police. On a également une démarche par rapport aux habitants avec la mise en place d’un partenariat local de prévention où les habitants qui souhaitent se regrouper pour avoir un point de contact plus facile avec la police et surveiller leur quartier ou leur village sont appelés à faire preuve d’initiative » indique David Volant.
Le renforcement des mesures liées à la sécurité restent donc une priorité pour lutter contre le sentiment d’insécurité.
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