Il y a un peu plus d'un an, Michele et Ada se sont réveillés en plein cauchemar, leur fils, Thomas, est impliqué dans la mort de son ancien enseignant, Julien Grégoire.C'est une épreuve qui va les faire toucher du doigt un milieu dont ils ignorent tout
Personne ne choisit de connaître la prison, encore moins pour aller y visiter son enfant. C’est une rencontre traumatisante pour des parents que rien ne destinait à cette épreuve. Ada et Michele sont pendant plus d’un an, la durée anormalement longue de la détention préventive de leur fils, restés discrets, silencieux. Une discrétion qui les a protégés jusqu’ici, ils ont aujourd’hui choisi de partager leur vécu de parents, pour sensibiliser l’opinion à une réalité dont ils ignoraient tout avant d’y être confrontés malgré eux.
Deux douches par semaine, une oisiveté forcée même pour les détenus qui veulent travailler, la drogue, la violence, et une base élémentaire d’hygiène et de propreté difficile à rencontrer.
Pourtant, humains, ils le sont tous et la seule sanction prévue par la loi, c’est la privation de liberté. Un jour, la plupart de ces détenus, finiront par sortir, réintégrer la société et auront pris de mauvaises habitudes en prison, mettant en danger le vivre ensemble. A Mons, les conditions de détention sont moyenâgeuse pour les détenus, les agents et compliquées à comprendre pour les familles qui s’y rendent en visite.
Aujourd’hui, la voix de ces parents pourrait-elle être entendue par ceux qui ont promis des améliorations à chaque mandature ? Le master plan prison date de 2021. En mars derniers, la ministre Verlinden a visité la prison de Mons, comme ses prédécesseurs, sans s’engager plus loin.
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