A Mons, comme dans d'autres grandes villes wallonnes, l'exercice budgétaire est un exercice délicat. Les charges augmentent, les recettes diminuent et les missions déléguées par les autres niveaux de pouvoir se rajoutent à celles déjà assumées.
Jeudi dernier, les autorités montoises, élues et administratives, ont rencontré le CRAC, le Centre Régional d’Aide aux Communes. Objectif de la rencontre : une supervision stricte des dépenses et des recettes programmées dans le budget de l’année.
Un exercice rendu difficile par les niveaux de pouvoir supérieurs, qui ont des exigences sans forcément donner les moyens aux grandes villes de les recontrer
Et gérer le budget d’une ville, même grande comme Mons, c’est la même élaboration que celui d’une famille. Il s’agit d’abord de prévoir les dépenses liées à la Maison, pour la Ville, les infrastructures utilisées par les citoyens, ce qui pèse à peu près 15 % du budget total.
Et les obligations de la Ville dépassent le cadre strict de ses 97500 habitants. Chef-lieu de Province, pôle économique et scolaire, Mons, comme toutes les grandes Villes, diffuse une attractivité qui dépasse ses limites territoriales.
Un autre financement risque de faire défaut, celui des pensions des agents montois. Il devrait être pris en compte par le Fédéral pour les Villes de plus de 100 milles habitants. Pas Mons, donc.
A ces dépenses de services Pompiers, Police, Pensions se conjugueront aussi les dépenses liées à la précarité que ne manquera pas d’accentuer le plan de limitation des allocations de chômage, redirigeant les exclus vers les revenus d’insertion du CPAS au premier janvier 2026.
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