On pourrait croire que ça n’existe pas en Belgique et pourtant c’est bien une réalité : les mariages forcés. Depuis 5 ans, l’ASBL Violences & Mariages Forcés a aidé environ 150 victimes à Mons-Borinage. Mardi, l’association a présenté un spectacle à l’Académie de musique de La Bouverie pour sensibiliser au sujet.
Ces mots sont ceux de victimes, des témoignages de personnes qui ont été aidées par l’association Violences & Mariages Forcés. En 5 ans, l’ASBL en a déjà pris en charge environ 150.
Les prises en charge peuvent être compliquées, parfois dangereuses. Le mariage forcé, contrairement au mariage arrangé, inclut en effet des violences liées à l’honneur.
Pour des raisons financières, suite à des comportements jugés inadéquats par la famille ou par tradition, le mariage forcé touche principalement des femmes. Des victimes qui peuvent venir de tous milieux sociaux et être de toutes origines. L’ASBL VMF compte à ce jour 38 nationalités parmi les victimes qu’elle a aidées.
Le phénomène n’est malheureusement pas en train de s’essouffler. Continuer la sensibilisation et la prévention est donc essentiel, notamment auprès des professionnels. C’est à ce titre que l’association propose des formations aux policiers.
La Zone de Police Boraine, les services de prévention des communes du Borinage et l’association VMF travaillent ensemble via le réseau VIF Borain. Un travail en réseau qui permet d’améliorer la prise en charge des victimes.
Le mariage forcé est puni par la loi. Et même si les victimes ont souvent peur de porter plainte ou de demander de l’aide, l’ASBL VMF tient à rappeler qu’elle existe et que les victimes ne sont pas seules.
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