Nouvelles - Ouverture d'une distillerie artisanale

Ca y est les premières bouteilles produites par Sébastien prennent vie dans les locaux flambant neufs de la distillerie. Pour cette dernière étape, le chimiste n’a pas hésité à réquisitionner l’un de ses collègues.

« On a mis en bouteille il n’y a pas très longtemps et aujourd’hui on passe à l’étiquetage. On a commencé ce matin très tôt à étiqueter les belles bouteilles » explique Sébatsien Fastrez, fondateur d’Ovis Nigra.

Des belles bouteilles nées d’une passion pour la chimie et qui prend aujourd’hui une nouvelle forme.

« La passion pour la distillation de manière générale, ça m’est venu en regardant une émission télé où l’on voit des distillateurs travailler dans les bois. J’ai trouvé cela fascinant et j’ai commencé à m’y intéresser, j’ai lu pas mal et comme je suis chimiste de formation, je connais la distillation mais j’ai suivi des stages en France et en Suisse » poursuit Sébastien.

Pendant quelques années, des recettes vont mûrir dans la tête de Sébastien. Il va prépare 4 gins différents avec des poivres ou des herbes, toutes bio.

« Je vais mélanger différents arômes, différentes plantes qui ont différents goûts et vertus, je vais les macérer et quand j’ai décidé que la macération a duré assez longtemps, je filtre et je passe à l’alambic pour faire l’alcool » explique le chimiste. «  Il a une capacité de 200 litres, on met tout le jus, l’alcool qui a macéré et puis on démarre l’alambic. Ca chauffe pendant 2 heures et puis on récolte l’alcool » poursuit-il. 

Vous ne verrez pas ce processus, soumis à des contrôles stricts. En dehors de son fonctionnement, l’alambic est d’ailleurs scellé. Il n’empêche, cette belle machine venue de Serbie et montée à Nouvelles fait partie intégrante du décor chaleureux voulu par Sébastien.

« Ca fait partie du concept lié à la simplicité, à l'authenticité, quelque chose de rustique, de rural, de lié à la terre" 

 
Et le nom de la distillerie, Ovis Nigra pour mouton noir, rappelle aussi l’origine pastorale du village de Nouvelles. Pour l’instant, Sébastien produit 4 gins différents.

« Le gin est le spiritueux le spiritueux le plus vendu après le whisky .  L’idée c’est de faire découvrir une palette de spiritueux la plus complète possible. Je vais mettre sur le marché un génépi que je suis allé récolté moi-m^me au mois de juillet dans les Hautes-Alpes » souligne Sébastien.  

Et pour varier les plaisirs et rentabiliser son installation, Sébastien a encore d’autres idées en tête.
Il compte aussi travailler différentes agrumes, citron et orange notamment, pour en extraire d’autres élixirs.