Aujourd'hui, les acteurs de l'accueil de la petite enfance subventionnés se sont rendus au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ils sont inquiets des mesures envisagées. Dans le secteur des crèches, les situations sont variées. Exemples.
47.000 euros, c’est ce que va recevoir cette maison d’accueil de 21 enfants située à Ghlin. Il faut dire que les travaux de rénovation de la toiture deviennent urgents, si la structure veut continuer à fonctionner. Car la demande est évidemment toujours très présente dans le milieu.
« On manque de places, ça c’est très clair, à tous niveaux. C’et assez compliqué, il y a beaucoup de milieux d’accueil privés qui ont fermés et ça a déstabilisés le secteur » souligne Véronique Deplancke, Directrice de La Boîte à Malice.
Un secteur malmené depuis des années. Et aujourd’hui, malgré les annonces rassurantes dans un premier temps, le gouvernement de la fédération Wallonie-Bruxelles prévoit d’y faire des économies à hauteur de 74 millions. Inacceptable pour la directrice de l’asbl Alis à Mons, présente à Bruxelles aujourd’hui.
« C’est vraiment la douche froide. On se dit qu’on sacrifie la petite enfance te qu’on va mettre les familles dans des situations extrêmement compliquées » explique Catherine Mulkers, Directrice de l’asbl Alis.
Compliquée parce que parmi les mesures envisagées, il y a la non indexation des subsides accordés par l’Office de la naissance et de l’enfance.
« Ces subventions sont absolument nécessaires pour maintenir à flot les services d’accueil de l’enfance parce que ce sont nos seules sources de financement et la quasi totalité sert à financer l’emploi. Si cette mesure est votée, nous allons devoir trouver uniquement pour l’année 2026, 1000 euros par travailleur. Pour notre service, basé à Mons, cela représente un budget de 55 000 à 60.000 euros » souligne Catherine Mulkers
Dans cette crèche privée, ce problème ne se pose pas puisqu’elle ne perçoit aucun subside. Le forfait par enfant est fixé par mois, indépendamment du salaire des parents. Par ailleurs, le personnel est indépendant.
« Comme on est toutes sur fonds propres et en privé, c’est totalement différent. On ne subit exactement les mêmes soucis que les autres structures, malgré qu’on ait les les mêmes exigences, le même encadrement et le même service » souligne Véronique Deplancke.
Si les mesures envisagées par la Fédération Wallonie Bruxelles se concrétisent, les services subventionnés devront s’adapter. Une nouvelle réunion est prévue avec la Ministre ce vendredi.
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