Ils peuvent sauver des vies mais ne sont pas forcément connus de tous : les gestes de premiers secours. Pour les connaître parfaitement, la Croix-Rouge organise régulièrement des formations, comme ici à Nimy.
Pour réagir correctement face à une personne couchée par terre et qui semble inconsciente, plusieurs éléments sont à prendre en compte, comme l'explique Mélissa Amand, volontaire à la Croix-Rouge. "Il faut vérifier si la personne est consciente ou inconsciente, commence-t-elle. Je lui parle et je vérifie si elle respire. Car si elle est inconsciente et qu'elle ne respire pas, je vais faire un massage cardiaque. Mais si elle est inconsciente et qu'elle respire, je vais la mettre en position latérale de sécurité. Dans tous les cas il faut appeler les secours et avoir le réflexe de demander de l'aide autour".
Cet apprentissage fait partie du BEPS, le brevet européen des premiers secours, valable durant 5 ans. Cette formation dispensée par la Croix-Rouge dure entre 12 et 15 heures et se répartie en 5 modules. AVC, intoxication au monoxyde de carbone, brûlure ou encore hémorragie, de nombreuses situations sont passées en revue. "Parce que dans la vie de tous les jours, on peut être confronté à des blessures et ne pas savoir comment réagir, explique Mélissa. On se dit ce n'est pas grave ça ne m'arrivera pas et finalement si, ça peut se produire. Une personne tombe devant nous : comment faire ?".
Une situation qu'a par exemple déjà vécue Laurence, qui participe à la formation. "Dans ma vie professionnelle, ça m'est déjà arrivé, raconte-t-elle. Je ne savais pas quoi faire et j'ai fait appel au 112, qui a bien évidemment bien aidé. Mais avant de faire appel au 112, c'est bien d'avoir les premiers gestes". Kelly, une autre participante, explique : "J'ai la chance de ne jamais avoir été confrontée à ce genre de situation. Mais j'ai décidé de m'inscrire pour connaître au moins les premiers gestes qui peuvent sauver une personne avant l'arrivée des secours en tout cas".
Les deux femmes sont contentes de suivre une formation axée sur la pratique et pleine de concret. "On nous explique évidemment les gestes importants, les premiers gestes à apporter à la victime, ajoute Kelly. Et ensuite on a la possibilité de s'entraîner, de répéter les gestes. Par exemple ce matin c'était avec la PLS. Cela paraît simple mais il y a certains gestes à connaître de manière précise". Laurence embraie : "Comment solliciter une personne, observer, se mettre en sécurité avant tout pour ne pas créer une deuxième victime. Et puis le massage cardiaque, la position latérale de sécurité et on verra demain les brûlures et les plaies".
La maîtrise des gestes de premiers secours n'est cependant pas encore assez répandue. Alors n'hésitez pas à vous inscrire à ces formations disponibles sur le site internet de la Croix-Rouge.
Sur le même sujet
Recommandations
Image
Mélanie, pharmacienne montoise, crée une application sur les plantes médicinales
Rencontre avec Mélanie Poivre. Pharmacienne de formation, la montoise a lancé « Fytotip », une toute nouvelle application sur les plantes médicinales. Son but : permettre d’apprendre leurs bienfaits et leurs usages.
Image
Journée portes ouvertes aux Cours des Métiers d'Art du Hainaut
Lors de la journée portes ouvertes des Cours des Métiers d'Art du Hainaut, l'occasion était belle d'exposer le travail réalisé par les étudiants, d'en attirer de nouveaux mais également de montrer toute l'importance des différentes formations proposées.
Image
Safe : un projet de bouclier anti-bactérien pour implants humains
SAFE, c'est un projet européen développé par l'UMons et Materia Nova qui cherchent à développer un traitement anti-bactérien pour les implants humains. Avec le vieillissement de la population et la résistance aux anti-biotiques, l'enjeu est important.
Image
Grève sur les sites hospitaliers Helora à Mons : ils revendiquent leur garantie à l'emploi
Les syndicats se sont réunis ce mardi pour empêcher les hôpitaux HELORA de Mons de fonctionner. Ils espèrent transmettre leurs inquiétudes sur la garantie de l'emploi après la fusion des hôpitaux en 2023 en plus du le refus de celui de Jemappes en 2032.
Image
Lutte contre le SIDA : la sensibilisation reste la meilleure arme
Chaque année on recense en moyenne 600 nouveaux cas dans notre pays, un virus que l'on traite mieux mais qui reste incurable. Le nombre de cas est d'ailleurs en augmentation depuis 2021, preuve que la sensibilisation dès le plus jeune âge est capitale.
Image
Helora: le personnel est inquiet
Quel avenir pour les différents sites et quelles conséquences pour l'emploi? Ce sont les principales questions que se pose le personnel des trois centres hospitaliers montois, qui composent désormais le groupe Helora. Ils ont voulu manifester leur inquiétude lors du conseil d'entreprise ce jeudi.
Image
Helora : les syndicats convoquent un conseil d'entreprise extraordinaire
En front commun, les représentants syndicaux du SETCa et de la CNE des trois sites du bassin montois d'Helora ont convoqué un conseil d'entreprise extraordinaire, qui aura lieu jeudi prochain. Ceux-ci reprochent à la direction un mutisme total et désirent obtenir des réponses, alors que le personnel est traversé par de nombreuses inquiétudes quant à un plan stratégique en cours de réflexion. Un malaise social qui vient s'ajouter au récent refus des expropriations pour la construction de l'hôpital d'Helora à Jemappes.
Image
Journée dépistage du diabète au campus de la HELHa
Durant la journée mondiale du diabète, les initiatives ont fleuri quant à la sensibilisation autour de cette maladie. À Mons, sous l'impulsion des Lions Clubs de la région, des dépistages destinés aux étudiants et au personnel de l'enseignement supérieur ont eu lieu à l'UMons, à la FUCaM et à la HELHa.
Image
Mons - Les métiers du lait ont un nouveau bâtiment
L'IFAPME, l'institut wallon de formation en alternance de Mons se dote d'un nouvel outil! Il s'agit d'un bâtiment de 50 mètres carrés destiné aux métiers du lait. Les étudiants fromagers, affineurs ou glaciers pourront bénéficier de cet environnement entièrement équipé. Objectif avoué : susciter des vocations dans des métiers en vogue.
Image
Réouverture de la Maison Comtesses : pour les syndicats, les blessures ne sont pas guéries
Mercredi dernier, l'unité de soins palliatifs de l'hôpital Helora-Constantinople a rouvert ses portes après plusieurs mois de fermeture. Mais si l'équipe médicale estime que les blessures entre staff médical et infirmier, causées au moment de la fermeture, sont guéries, les syndicats sont en total désaccord et ont tenu à réagir.
Image
Réouverture de la Maison Comtesses, le service de soins palliatifs de Mons-Constantinople
Après 7 mois de fermeture pour cause de réorganisation, la Maison Comtesses, le service de soins palliatifs de l'hôpital de Mons-Constantinople du CHU Helora, vient de rouvrir. Le tout avec un projet et des objectifs redéfinis et une équipe en partie renouvelée.