Un service de psychiatrie de jour a ouvert ses portes il y a 6 mois au sein du groupe Helora, sur le site de Warquignies. C'est le seul du genre dans la région! L'espace T propose des activités pour reprendre pied dans la vie. Témoignage.
Nous l’appellerons Léo. Depuis deux petits mois, il fréquente l’espace T. Avec 5 autres patients, il participe à un groupe un peu particulier.
« C’est un atelier de création de marionnettes avec un scénario que nous avons fait tous ensemble. On travaille dans un climat de sécurité où tout le monde peut donner son avis » souligne-t-il.
Des conditions essentielles pour les différentes objectifs recherchés : apprendre à travailler en groupe, s’affirmer, stimuler sa créativité mais pas seulement.
« Ça permet de trouver des solutions quand on est face à un problème. Ça permet aussi de se remettre dans le plaisir, dans le ludique pour faire rejaillir la spontanéité que l’on trouve chez les enfants qui est très porteur et guérisseur » souligne Sylvie della Selva, psychologue à l’espace T
Guérisseur, le mot est lancé. Nous sommes ici dans un service psychiatrique de jour. Les patients qui le fréquentent ont été choisis selon plusieurs critères et avec quelques obligations.
« Ce qui fait notre spécificité d’accueil c’est qu’on demande à ce qu’il y ait un minimum de stabilité pour pouvoir alterner les temps d’accueil et les temps où la personne est chez elle. Notre spécificité c’est aussi nos trois demi-journées d’accueil par semaine, que les patients choisissent » indique Julie Lahaye, Infirmière en chef à l’espace T.
Ces critères ont poussé Thérèse à essayer l’espace T, après une période douloureuse. Elle a trouvé ici d’autres moyens de s’en sortir et de retrouver ce qu’elle appelle un élan vital.
« On n’est pas dans l’intellectuel et le rationnel. Souvent, le travail sur soi on l’a déjà fait, soit avec un psy, soit seul. Quand on arrive ici, le but c’est vraiment de renouer avec nos émotions, avec la vie, avec son corps ! » explique Thérèse Canivet, patiente.
Thérèse a également trouvé ici la force d’essayer des choses qui lui semblaient impossibles, de la danse-thérapie, à la menuiserie !
« Un moment j’ai été amenée à scier, à visser, etc. Ça rend confiance car on est dans un climat de bienveillance, on est dans un climat de bienveillance, on s’en sort et on se dit que tout est tellement simple et facile quand on accepte de voir les choses autrement » poursuit Thérèse Canivet.
Les ateliers proposés sont variés. Ils évoluent en fonction des aptitudes des différents membres de l’équipe multidisciplinaire, une équipe qui s’adapte aussi aux besoins.
« On va proposer des groupes psycho-thérapeutiques sur des diverses problématiques, par exemple l’épuisement professionnel ; il va y avoir 12 modules où on va aborder différentes psychothérapies » précise Angeline Dubois, psychologue à l’espace T.
Un autre groupe lié aux assuétudes et aux addictions verra également le jour dans les semaines à venir.
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