C'est la rentrée également dans les écoles de promotions sociale. A Quaregnon, dans l'offre proposée il y a des cours de couture qui cette année prennent un accent particulier : ils insistent sur la responsabilisation des élèves envers les matières utilisées. Comment choisir un tissu éco-responsable, comment faire durer nos vêtements, autant de thèmes qui sont abordés.
Silence, ça coupe, ça coud ! Rien de plus normal dans ce cours de couture. Mais, Dolorès, la titulaire tient aussi à sensibiliser la quinzaine de couturières à réfléchir aux gestes qu'elles posent. Coudre éco-responsable c'est possible. Et ça démarre dès le choix des tissus. Il existe des labels qui permettent de faire une sélection responsable, chose que la plupart ignore.
« On a eu le premier cours et suite à cela on est allé chez un marchand de tissu où on a chercher des tissus labellisés GOTS. On a pu sentir un coton GODTS c'est très doux et souple. Ca n'a rien à voir avec un coton qui était à côté et qui était beaucoup plus dur et rêche » indique Martine Bolssens, élève de couture à l'Ecole de promotion sociale de Quaregnon
Au delà de l'aspect du tissu, choisir éco-responsable c'est aussi penser à toute la chaîne de production de la matière : de la culture de la fibre à sa transformation. Autant d'éléments qui amènent ces élèves à la réflexion par rapport à leur propre consommation.
« Je suis acheteuse compulsive ! J'adore acheter des vêtements . Mais maintenant je vais faire attention à essayer de les utiliser le plus longtemps possible. En plus au niveau budget, les prix augmentent aussi fameusement » souligne Perrine Leblanc, autre élève de couture.
Un prix qui peut être un frein à la consommation éco-responsable. Mais pour vaincre cet argument certaines ont leurs propres trucs...
« Un vêtement peut se réparer ! Si on accroche, si on veut le raccourcir ou le transformer.. On peut garder ce vêtement et refiare une autre saison ou une autre année ! » explique Manuela Rivas, élève de couture.
Réparer, transformer, récupérer, des gestes qui participent eux aussi à la réduction des matières premières employées. Car tout l'enjeu est là : repenser tout notre mode de consommation des vêtements.
« Première étape : ne pas acheter de manière compulsive. Si vous avez vraiment besoin d'un vêtement, regardez la qualité. Derrière le low cost, il ya un coût ! Un tee-shirt à 5 euros ne peut pas être éthique, biologique et écologique. Il faut réfléchir et enfin il faut savoir entretenir ses vêtements » conseille Dolorès Gossye, Professeure de couture.
Trois pistes que cette professeure engagée s'emploiera à développer auprès de ses élèves tout au long de cette année. Mais sans jugement de valeur sur les travaux réalisés et sans culpabiliser les couturières.
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