La police de Mons-Quévy vient de lancer une nouvelle unité au sein de sa zone : la team PROA. La mission de cette équipe : lutter contre la criminalité de rue, dans une démarche proactive de contrôles. Ce concept existe déjà en Flandre.
Une fouille sur une personne dont le comportement pourrait être qualifié de suspect.
Une fouille, doublée d’un contrôle d’identité. Ce sont des gestes que les policiers répètent à chaque sortie. La team PROA se déploie depuis quelques semaines dans les endroits sensibles de sa zone. Ce mercredi, c’était dans le quartier de la gare.
"Ici, c'est ce qu'on appelle un spot, donc c'est un endroit où les jeunes se rassemblent et il y a une catégorie de jeunes avec qui on a souvent des problèmes, le genre qui nous siffle, qui a souvent des stupéfiants, qui se bagarre également. Et donc c'est pour ça que quasiment systématiquement, à cet endroit, on va contrôler les personnes", explique Fanny Brohez, commissaire à la zone de police Mons-Quévy et membre de la "Team PROA".
Contrôler dans une démarche proactive, c’est la méthode de cette nouvelle unité. Elle détecte et chasse les comportements délictueux
"C'est vraiment le comportement suspect des gens qu'on essaie de déceler. Souvent le regard de gens qui essaient de se soustraire au contrôle à partir du moment où ils nous voient arriver, c'est déjà suspect", commente Joffrey Mathys, inspecteur et membre de la "Team PROA" à la zone de police Mons-Quévy.
Ce mercredi, PROA a le soutien d’un chien de patrouille et stupéfiant d’une autre zone. Un renfort ponctuel à ces 28 policiers qui composent le groupe. Ils sont recrutés à travers tous les services de la zone, sur base volontaire et choisis pour leurs compétences. Des profils transversaux qui permettent de mieux suivre les dossiers. Sur le terrain, ces hommes peuvent être en uniforme, mais aussi en civil.
"Quand on est en civil, on va avoir des résultats. Mais la population qui veut être rassurée ne l'est pas puisqu'elle ne sait pas qu'on est là. Et puis, lorsque l'on est visible, les gens sont rassurés, mais on n'a pas forcément les résultats qu'on voudrait puisque forcément, les gens qui sont mal intentionnés nous fuient dès qu'ils nous voient", ajoute Fanny Brohez, commissaire à la zone de police Mons-Quévy et membre de la "Team PROA".
PROA est un concept qui existe déjà dans d’autres zones de police, notamment en Flandre où elle est plus répandue. Mons est l’un des précurseurs dans notre région.
"Au-delà de la transversalité dans la zone, on aura aussi à terme une transversalité dans tout le pays parce qu'entre les TEAM PROA, on a également de la communication qui commence à se mettre en place", commente Fanny Brohez, commissaire à la zone de police Mons-Quévy et membre de la "Team PROA".
A Mons, la TEAM PROA s’est choisi un nom : FALCON.
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