Fondée le 11 mai 1925, la Royale Union Sportive d'Angreau, dans les Honnelles, célèbre son centième anniversaire. Un moment plein d'émotions pour cette asbl qui n'a qu'un seul but : faire vivre son village.
Les 100 ans de la Royale Union Sportive d'Angreau, ça ne se fêtera qu'une fois. Voici ce que l'on pouvait entendre en entrant dans sa salle à l'occasion de son centenaire. "Je dois vous dire que je suis fort émue et très fière, explique Anne-Marie Danhier, présidente de la Royale union sportive d'Angreau. Parce que vivre un tel moment dans un si petit village, il faut se rendre compte de ce que l'on ressent". Sa fille et secrétaire de la Royale union, Marie Delmotte, est aussi frappée par les émotions. "Cent ans pour une asbl, ce n'est pas courant. Elle a été créée dans ma famille, elle est donc très importante pour moi. Et c'est aussi important de faire vivre notre asbl au sein de notre village d'Angreau, parce que si elle n'était pas là, il n'y aurait plus rien".
Tout au long de l'année, différentes manifestations sont organisées par l'asbl, comme des soupers ou activités sportives. Avec comme moment phare la ducasse du mois d'août. "On a une kermesse de quatre jours qui est fort renommée dans les Hauts Pays, glisse Anne-Marie. Il y a 50 bénévoles pour travailler dessus, pour vous dire qu'on attire beaucoup de monde". Jean-Marc Leblanc, ancien président de 2005 à 2022, enchérit : "Depuis plusieurs années, au vu du succès grandissant des ducasses, on est obligés d'utiliser des chapiteaux juste en face sur la place, car il y a 2000 personnes qui viennent. On attire des vedettes, il faut gérer tout ça".
Ce qu'il a fallu gérer également, c'est l'organisation du Moto-Cross des Nations en 1983. Un moment inoubliable. "Il faut s'imaginer que le village d'Angreau fait 400 personnes, et qu'il y en avait 15.000 de regroupées", reprend Jean-Marc. "Il y avait toutes les nations présentes, lance Anne-Marie. Nous étions retransmis en direct dans toutes les chaînes des pays participants. On a quand même toujours beaucoup vécu pour notre village".
Et les membres de l'association comptent bien continuer à se dépenser sans compter. "On se dépense pour la tenir debout, poursuit la présidente. Il nous faut énormément d'énergie. Suite au covid, les choses ont changé et il y a beaucoup d'impératifs qui se sont greffés pour tenir cette salle debout. Mais on y travaille". Marie indique qu'il y a toujours eu de nouvelles générations qui se sont succédées dans ce sens. "Je ne suis pas du tout inquiète pour l'avenir. Parce qu'il y a de nouveaux villageois qui arrivent et qui commencent à s'intégrer dans notre asbl".
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