Justice de Paix de Boussu, le retour! Ce bâtiment cherche à nouveau un acquéreur. Le conseil communal s'est penché sur la question de son éventuel (r)achat. A quel prix exact, avec quels travaux et pour y faire quoi?
C’est un bâtiment en partie classé à deux pas de la place de Boussu. L’ancienne justice de paix a déjà suscité pas mal de discussions. Il faut dire que la commune qui le possédait l’a cédé à l’état pour 1 franc. Mais après le déménagement des fonctionnaires vers Hornu, il y a 20 ans, le Service public l’a laissé à l’abandon avant de le remettre en vente pour minimum 50.000 euros. Nous sommes alors en 2017 et le bâtiment est sérieusement détérioré. Boussu ne l’achète donc pas et il part chez un privé. Aujourd’hui, la nouvelle équipe revient sur la décision…
« Ce bâtiment est à nouveau disponible à la vente. Notre équipe de la régie foncière s’y est donc intéressée puisqu’elle a comme mission de rénover les chancres. C’est l’occasion de récupérer cette justice de paix. Nous sommes au stade des négociations puisque le conseil nous a chargé de négocier. L’estimation est de 140.000 euros » indique Michel Vachaudez, Echevin des Travaux à Boussu
140.000 euros, sans compter les travaux à y faire. Le propriétaire a obtenu un permis pour y faire deux logements mais n’a pas mené son projet à bien. Actuellement, les murs sont à nus. Pour la transformation, la facture finale risque de grimper.
« L’état du bâtiment n’est pas très bon mais n’est pas désastreux. La régie communale technique va faire une estimation du coût des travaux » poursuit l’Echevin.
A priori, l’opposition n’est pas opposée à l’achat de ce bâtiment emblématique et de son passage qui permet de rejoindre l’église Saint-Géry et la Chapelle des Seigneurs. Mais elle met en garde contre les mauvaises surprises.
« On nous présente une proposition avec une estimation approximative, avec des pièces pas visitées, une charpente à analyser et surtout aucune estimation des coûts de réhabilitation ! Prendre une position à l’aveugle, avec l’argent du contribuable, ce n’était pas une option pour nous ! » souligne Véronique Brouckaert, cheffe de file de l’opposition Les Engagés.
« On a demandé que le bâtiment soit expertiser par le comité d’acquisition, ça a été refusé par la majorité, parce qu’on veut des garanties. Ok pour l’achat, à quel prix et surtout pour y faire quoi ? Des salles de réunions. C’est cher ! » ajoute Guy Nita, Chef de file de l’opposition Alternativ
Salles de réunions ou autre affectation, rien n’est encore décidé. Pour Les Engagés, une extension de la maison communale est envisageable, Alternativ s’interroge sur les opérations immobilières de la commune.
« Vu la position stratégique au centre et si le site ne se fait pas à le Verrerie, on peut imaginer d’autres occupations des salles liées à l’administration au Centre de Boussu » indique Véronique Brouckaert, Les Engagés.
« On croirait bien que la commune devient une agence immobilière ! Nous achetons ce bâtiment pour quoi faire ? Et dans 5 ans on va nous dire qu’on va le revendre aussi » s’indigne Guy Nita.
L’achat de la justice de paix et sa future affectation reviendront donc une fois de plus sur la table du conseil communal.
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