Dès vendredi, Mons sera parti pour un mois de fête foraine. La foire d'automne se prépare sur l'Esplanade des congrès. Regard sur ces préparatifs et les coulisses de la vie de forains.
Étiqueter chaque boîte, exposer les lots à gagner, monter les structures… Les forains arrivent doucement au bout du chantier. Malgré un timing serré, l’ambiance reste sereine. Ici, tout le monde se connaît bien, ce qui facilite les choses.
La foire a tout d’un business familial, et pour cause : le métier de forain se transmet de génération en génération. De véritables petites dynasties perpétuent ce mode de vie traditionnellement nomade. Mais la profession évolue et tend peu à peu à se sédentariser. Comme la famille François, qui, en plus de ses petites caravanes, a acheté une maison à Hautrage.
Les caravanes deviennent plus petites, plus pratiques. Pendant la durée de la foire, certains membres de la famille y logent pour garder un œil sur les attractions, les Luna Park et les stands de jeux. Gardiennage de nuit, comptabilité, montage de structures ou encore conduite de poids lourds : les compétences d’un forain sont multiples.
Pour pouvoir un jour reprendre le flambeau, les enfants suivent une formation spécifique, souvent en pensionnat loin des caravanes familiales. Passé 15 ans, les adolescents apprennent le métier sur le terrain pendant la saison et suivent une formation en CEFA durant les mois les plus froids.
L’hiver marque en effet une période creuse pour les forains. La foire de Mons est la dernière grande étape de la saison. Mais pas de panique : certains Luna Park se retrouveront bientôt sur les marchés de Noël.
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