Ce lundi de rentrée, deux institutrices étaient absentes à l'école communale d'Hyon. Une situation qui n'a rien d'exceptionnelle mais qui n'est pas simple à gérer pour les directions, notamment en ces temps de pénurie d'enseignants. L'objectif , pour l'ensemble des écoles, c'est d'abord d'assurer une présence devant les élèves et surtout la continuité des apprentissages.
Laura est intérimaire depuis 6 ans. Elle fait partie des institutrices que le service éducation de la ville de Mons, contacte en cas d'absence d'un ou une enseignante. Parfois quelques jours avant, parfois la veille ou le matin même. Une situation qui demande une bonne polyvalence et une faculté d'adaptation.
Les absences inopinées, c'est le lot de toutes les directions d'écoles. "On doit faire preuve d'imagination, en dessous de 6 jours d'absence, on répartit les enfants dans d'autres classes, ou je reprend moi-même les élèves" raconte Anne Ghilain, directrice de l'école d'Hyon. Pour les plus longues absences on fait appel au service de l'éducation de la ville de Mons. "Ils ont un tableau précis de l'emploi ou non des intérimaires. Il faut alors les contacter dans l'urgence. Mais le plus important est que les élèves pâtissent le moins possible de la situation" explique l'échevine montoise Catherine Houdart. Tout, en effet , est mis en place pour assurer le bon déroulement des programmes d'apprentissage.
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