La hausse du prix du minerval continue de faire polémique dans les universités. Les étudiants de Mons ont rejoint Bruxelles cet après-midi pour faire entendre leurs revendications.
"1 200 €, c’est non". Le message est clair : il a été affiché la nuit dernière sur plusieurs établissements d’enseignement supérieur à Mons.
Une revendication et un rendez-vous. Une vingtaine d’étudiants montois se sont regroupés à la gare de Mons pour rallier ensemble la manifestation à Bruxelles.
"Aujourd’hui, tout le monde se rassemble dans différentes gares en Wallonie pour ensuite se rejoindre à Bruxelles, gare Centrale. On part jusque devant le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sous forme de cortège de grève. Après, on a une petite concertation avec la ministre pour essayer de voir ce qu’il est possible de changer ou pas."
Lenaïk Dumont, responsable communication de la FEF
Les étudiants espèrent faire reculer une mesure qui inquiète. Le prix du minerval augmentera de 43 % en 2026, une hausse qui risque de limiter l’accès aux études pour de nombreuses familles.
"Pour les familles nombreuses, il y a une augmentation. Ils vont devoir faire comme on faisait il y a un siècle ou deux, c’est-à-dire choisir qui on met où, et ensuite les autres vont travailler. Voilà, on retourne clairement à une époque à laquelle personne ne voudrait retourner."
Axel Lecomte, délégué CRE
Et si le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles annonce la création de paliers pour adapter ce prix aux étudiants les plus précaires, la mesure ne rassure pas. Selon les chiffres du collectif Inclusion, Égalité et Solidarité, la population étudiante est déjà sous pression : le nombre d’étudiants qui doivent travailler pour financer leurs études a augmenté de 42 % depuis 2022.
La manifestation de ce mercredi vise donc aussi à exprimer la solidarité avec les étudiants précaires. Elle intervient à peine deux jours après celle du 14 octobre. Malgré des mobilisations rapprochées, la grogne ne faiblit pas.
"C’est vrai que deux manifestations proches l’une de l’autre, ça peut pousser à débat et à discussion. Mais ça a été une demande des étudiants. Ce sont les conseils étudiants, réunis ce week-end pour un week-end de formation, qui nous ont dit : “Nous, on veut que ce soit le 16, on veut que ce soit fait rapidement.” Et c’est pour ça que ça s’est fait maintenant."
Lenaïk Dumont, responsable communication de la FEF
Recommandations
Cuesmes : Matexi présente une nouvelle version de son projet de 400 logements
Jurbise : le parquet ouvre une information judiciaire pour un achat de caméra
Réfection de la N50 : un début de chantier fin 2026 à Ghlin?
Saint-Ghislain: un budget dès maintenant afin d'éviter les douxièmes provisoires
Ghlin : Les élèves du CPESM dorment à l'école et sont réveillés par St Nicolas
Ateliers de Tertre : rigueur et concentration dans le contrôle des pièces médicales
Septem : reconnu comme centre culturel sous conditions