Ce lundi 16 septembre, les hautes écoles et universités effectuaient leur rentrée. Une rentrée particulièrement spéciale à l'UMons puisque le premier cours du master en médecine a eu lieu.
Moment historique à l'UMons, le nouveau master en médecine vient d'être lancé. Un master pour lequel le nombre d'élèves devrait être supérieur aux premières estimations. "Pour le moment ils sont 45 à s'être inscrits, précise Alexandre Legrand, le doyen de la Faculté de Médecine de l'UMons. De jour en jour le nombre augmente. Les étudiants nous disent qu'ils seront un peu plus de 70".
Rester à Mons est une solution plus pratique et économique pour ces élèves, qui sont heureux d'être là aujourd'hui. "Je suis contente de rester dans la région, pour participer aux stages dans ses hôpitaux et y représenter l'UMons", se réjouit Noémie. "C'est la première année, ça va sûrement être un peu folklorique parfois mais c'est assez intéressant de pouvoir y participer, lance pour sa part Baptiste. Je pense qu'on va bien s'entendre. Cela fait déjà longtemps qu'on est ici et on se connaît plus ou moins tous".
Pour l'Université montoise, lancer ce master c'est également remplir son rôle sociétal. "On facilite d'abord l'accès à ces études et d'autre part notre ambition est le maintien dans la région des étudiants y ayant réalisé leur stage, continue le doyen. Ils connaîtront la situation locale et vont plus facilement s'installer dans le coin".
Une vingtaine de professeurs, spécialistes dans leur domaine, ont été recrutés pour le master. Les réseaux hospitaliers de la région sont bien représentés au sein de ce nouveau contingent. Toutefois le corps professoral comprend également l'un ou l'autre professeur issu du bachelier, à l'image de Samuel Leistedt, chargé du cours de psychiatrie générale de l'adulte pour ce master. "J'adorais enseigner la psychologie en bachelier et d'ailleurs je vais continuer à le faire un peu malgré tout, explique celui-ci. Mais j'avais aussi envie d'enseigner ma discipline, qui plus est au cycle de master, qui est quand même un enseignement différent".
Le master est en co-diplômation avec l'Université Libre de Bruxelles. Cela veut dire que tous les cours théoriques et les apprentissages par la simulation se font à Mons. Alors que l'ULB met à disposition son réseau de stages, dans le Hainaut ou ailleurs. Il est à noter cependant qu'après les six premières années d'études, les masters de spécialisation n'auront pas lieu à l'UMons. "Non nous n'allons pas les organiser, raconte Alexandre Legrand. Les étudiants devront aller se spécialiser dans les hôpitaux académiques. Par ailleurs, en ce qui concerne la médecine générale, il y a un réseau avec de nombreux stages pour celle-ci dans la région".
Ces futurs médecins s'installeront-ils dans celle-ci ? Il faudra attendre quelques années encore pour connaître la réponse. "Je ne sais pas encore, tranche Manon. Cela dépend un peu de la vie de chacun, de qui on rencontre et du rythme de vie que l'on veut prendre. Mais exercer à Mons ou même dans les alentours, pourquoi pas". Noémie a elle déjà une petite idée en tête. "Je ne compte pas changer de région, ajoute-t-elle. Je m'installerai peut-être plus dans les campagnes, où il manque surtout de médecins généralistes".
En tout cas, la Faculté de Médecine de l'UMons se porte bien. Puisque 156 élèves ont réussi le concours pour entrer en première année de bachelier à Mons. Une nette augmentation par rapport aux années précédentes.
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