Le gouvernement fédéral est en plein conclave budgétaire cette semaine. L'objectif est d'arriver à 10 milliards d'économies. Pour ce faire, la volonté d'étendre la durée de salaire garanti à charge de l'employeur en cas d'arrêt maladie a été évoquée.
Ces mesures sont la goutte d'eau qui fait déborder le vase pour Eric Guyot, le patron de la société Ekoservices. L’absentéisme lié, entre autres, aux arrêts maladie de courte durée a coûté plus d’un million d’euros à la société de titres-services. L’entreprise est effectivement obligée de verser le premier mois de salaires aux employés en arrêt maladie et des dizaines de certificats médicaux tombent chaque semaine. Au-delà de la perte financière, ces absences posent aussi des problèmes de logistique. Cassandra est accompagnatrice sociale chez Eko Services et, aujourd’hui l’absentéisme occupe plus de la moitié de son travail quotidien.
Les chiffres parlent d’eux même. Selon une étude de Securex, le taux d’absentéisme tous secteurs confondus pour tout type d’absence est de 8,7% en Belgique. Ce même taux dans le secteur des titres-services est de 20,31%. Les mesures du gouvernement fédéral pour 2026 inquiètent donc EkoServices qui craint que la situation empire. C’est entre autres le souhait d’augmenter la période de salaire garanti à charge de l’employeur qui pose problème. Le chef d’entreprise espère que d’autres mesures seront prises pour réduire le taux d’absentéisme et protéger les entreprises des abus. Les titres-services ne sont pas les seuls à en souffrir, le secteur de la santé est aussi particulièrement touché par les absences.
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