Soulagement à l'UMons : elle aura son master en médecine en 2024

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La nouvelle est tombée ce samedi soir : l'UMons aura bien son master en médecine. Il débutera en 2024 et s'organisera sous différentes conditions. L'université montoise ne recevra pas de financement pour le mettre en place.

Après des semaines de discussions et de blocage politique, c'est le soulagement pour les étudiants.

 

Cours d'histologie au programme ce lundi matin pour les BAC 1 en médecine. Ces étudiants seront parmi les premiers à profiter de ce nouveau master et se réjouissent de la nouvelle.

"C'est vraiment une super nouvelle!" indique Sacha Luc, étudiant de BAC 1 en médecine. "On sera dans les premiers étudiants à pouvoir en bénéficier. C'était vraiment nécessaire pour la région de Mons d'avoir ce master en médecine"

 

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Les étudiants seront parmi les premiers à bénéficier de ce nouveau master en médecine en 2024

 

"C'est surtout important quand on voit le coût de la vie et des kots à Bruxelles" précise la déléguée des étudiants de BAC 1 en médecine, Bianca Georgescu. "Faire les trajets quotidiennement représentent aussi un certain coût. Beaucoup d'étudiants m'ont déjà fait part de ces difficultés. Sans ce master à l'UMons, ils avaient peur de ne pas pouvoir finir leurs études"

Les étudiants très contents de ce master en médecine

"Franchement, je suis très content" poursuit un autre étudiant de BAC 1, Maël Van Nerom. "Par rapport à la décision initiale, on ne peut que se réjouir de cette nouvelle. Même si certaines des conditions liées à ce master vont, sans doute, rendre son implémentation plus compliquée"

Concrètement, 3 conditions ont été apposées à ce dossier. Premièrement, il n'y aura pas de création de Faculté ni d'un hôpital académique. Celui-ci restera l’hôpital Erasme grâce au projet commun avec l'ULB. Ensuite, une évaluation sera effectuée dans 5 ans. Objectif : voir si le Master a une réelle influence sur la pénurie de médecins dans le Hainaut. Enfin, l'UMons ne recevra pas de financement supplémentaire pour organiser son master en médecine.

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G-Louis Bouchez : "On a obtenu ce que l'on voulait et cela ne coûtera pas plus cher à la collectivité"

 

"On reste assez dubitatif sur l'impact réel de ce master" insiste Georges-Louis Bouchez, le président du MR. "Nous avions toujours dit que nous ne payerions pas plus cher pour former le même nombre de médecins. Nous ne voulions pas non plus définancer les autres facultés. C'est exactement ce que l'on a obtenu! Il n'y aura pas un euro supplémentaire qui sera dépensé pour ce master en médecine. Et on ne va pas aller le chercher dans d'autres disciplines. L'Université, sur son budget propre, devra compenser les 450.000€. Concrètement, un étudiant en médecine à l'ULB coûtera la même chose qu'un étudiant en médecine à l'UMons! Sans le MR, cela aurait coûté un demi million de plus à la collectivité"

Un investissement de 450.000€ sur 3 ans que l'université montoise partagera avec son voisin bruxellois. Concrètement, il s'agit pour l'UMons de trouver 150.000€ par année de master. Pour le recteur, cela ne devrait pas poser de problème à l'université. Sur un budget de 140 millions, ce financement est très relatif et dérisoire. Ce master ne coûtera donc pas plus à la communauté et ne sera pas sous-financé. De plus, une solution de chaire indépendante avec des investisseurs locaux est également étudiée. Mais le recteur de l'UMons est satisfait de cette nouvelle et confiant pour la suite.

"Oui, nous aurons les retombées attendues!" explique le recteur de l'UMons, Philippe Dubois. "La question est de savoir si après 5 ans, nous pourrons déjà quantifier significativement les bienfaits de ce master. J'aurais préféré être évalué sur une période de 7 ans pour avoir un cycle complet. Mais je ne suis pas inquiet, loin de là. J'en veux pour preuve des statistiques que nous avons fait auprès de nos étudiants. Ils voulaient ce master en médecine à l'UMons et près de 4 étudiants sur 5 souhaiteront poursuivre leurs études ici. Je suis donc serein pour l'avenir"

 

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Les premiers masters en médecine à Mons commenceront en septembre 2024.


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