Lundi, l'hôpital Ambroise Paré débutera la campagne de vaccination de son personnel. Une bonne nouvelle qui a généré une complète réorganisation, les vaccins étaient prévus pour une administration en mars.
L'information a été largement dispensée à tous les membres du personnel de l'hôpital, qui ont répondu favorablement à plus de 75%.
La campagne de vaccination du personnel hospitalier aurait dû débuter en mars, c'est donc avec un mois et demi d'avance que les doses pourront être administrées dès lundi au personnel de l'hôpital Ambroise Paré. 75 % des membres ont répondu favorablement, un pourcentage important qui grimpe même jusqu'à 90 % pour les médecins.
Stéphane Olivier, Directeur du Centre Hospitalier Universitaire & Psychiatrique de Mons-Borinage : "Notre personnel est enthousiaste et nous pourrons dès lundi administrer les 1000 doses de vaccin que nous avons reçues"
Pour particulière qu'elle soit, cette campagne débute idéalement à l'hôpital, où la grande salle de réunion sera transformée dès lundi en mini centre de vaccinations.
Docteur Camélia Rossi, chef du service Maladies Infectieuses, CHUPMN : "L'hôpital est l'endroit idéal pour organiser un centre de vaccination miniature, nous sommes par ailleurs reconnus centre de vaccination international, vacciner fait partie de notre quotidien"
Du médecin aux aides soignantes, tous les membres du personnel impliqués dans la vie des patients ont été sollicités via un message pour pouvoir organiser au mieux cette vaccination massive dès lundi, dans les locaux de l'hôpital.
Docteur Camélia Rossi, chef du service Maladies Infectieuses, CHUPMN : "Nous avons dû nous adapter et donner le maximum d'informations au plus grand nombre pour que chaque membre du personnel puisse prendre une décision éclairée"
Stéphane Olivier, Directeur du Centre Hospitalier Universitaire & Psychiatrique de Mons-Borinage : "C'est une étape importante et nous sommes très contents que tout se soit mis en place plus vite. Nous sommes habitués aux réorganisations"
Le personnel, durement touché par les conséquences de ce virus dans son quotidien professionnel, est aujourd'hui impatient de se faire vacciner, conscient que l'espoir de retrouver une vie passera par là.
Michel Trémont, chef Infirmier aux urgences, CHUPMB : "Le vaccin est notre seul espoir pour revivre normalement, et retrouver notre vie d'il y a seulement un an"
Lundi matin, les doses, conservées à -80°, seront dégelées pour pouvoir être administrées toute la journée aux membres du personnel.