Nathalie Lespagne, tatoueuse, s'est spécialisée dans l'art de masquer les cicatrices. Une technique de tatouage minutieuse qui demande aussi des connaissances médicales. Son but ? Aider les femmes qui ont été atteintes d'un cancer du sein en sublimant leurs cicatrices.
Cynthia a 37 ans quand les médecins lui diagnostiquent un cancer du sein. Après plusieurs années de combat, elle finit par vaincre la maladie. En 2020, elle entame une opération de reconstruction et passe ensuite sous les mains de Nathalie pour une reconstruction de l'aréole.
C’est en 2019 que Nathalie a décidé de consacrer ses talents de tatoueuse au masquage des cicatrices. Évidemment, tatouer sur ces zones sensibles nécessite un savoir-faire particulier. Il existe plusieurs techniques qui permettent à Nathalie de recréer l’illusion d’un téton.C’est un travail minutieux qui se joue sur l’ombrage.
Bien plus qu’un tatouage, c’est une réelle thérapie qu’offre Nathalie. D’une oreille attentive, elle écoute les histoires des femmes qu’elle rencontre et les accompagne dans cette ultime étape de reconstruction. Le tournant qu’a pris Nathalie en 2019 s’est concrétisé en juillet dernier, lorsqu’elle ferme son salon de tatouage à Mons pour s’installer chez elle. La consécration de son projet d’écoute, qui a transformé son travail en mission.
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