Colfontaine dit non à la maison de détention

par
|

Colfontaine dit non à la maison de détention

Lancer la lecture
Mettre en pause
Mettre en pause
Lancer la lecture
Début de la vidéo
Avancer (10 Secondes)
live
Couper le son
Niveau du volume
Activer les sous-titres
Sélection de langue
Sélectionner la qualité de la vidéo
Afficher en mode plein écran
Quitter le mode plein écran

Comme à son habitude, c'est un bourgmestre de Colfontaine déterminé qui a pris la parole face près de 60 citoyens tous très inquiets par ce projet de maison de détention.

 

Une maison de détention, ce n'est pas vraiment une prison puisqu'elle concerne des condamnés à une peine inférieure à 3 ans et exclut les faits de terrorisme ou à caractère sexuel. L'idée est donc de rassembler dans une plus petite structure des détenus qui purgent des peines de courte durée axées principalement sur la réinsertion. Un retour progressif à la liberté qui passe notamment par des activités extérieures et donc, une interaction plus importante avec la société civile.

Sollicité par le gouvernement fédéral en novembre dernier, Lucien d'Antonio a d'emblée refusé d'ouvrir le dialogue avec le SPF. Pas question pour lui de négocier, le dernier conseil communal a d'ailleurs voté une motion à l'unanimité. Néanmoins, l'ancienne gendarmerie appartient à l'Etat belge. C'est donc celui-ci qui aura le dernier mot sur ce dossier.

La pétition lancée par les riverains a déjà récolté plus de 300 signatures. Ils se sont rassemblés hier une première fois devant le bâtiment. D'autres actions devraient être organisées dans les prochaines semaines...


Sur le même sujet

Recommandations