L'activité de Titres-services est en déficit depuis 3 ans. Pour éviter de devoir déposer le bilan dans les prochaines années, l'ALE cherche déjà un repreneur. Un climat qui inquiète évidemment la soixantaine d'employés qui y travaillent au quotidien.
Voici Nancy. Elle travaille à l’Agence locale pour l’emploi de Dour depuis 20 ans maintenant. Si la situation financière de l’ALE ces 3 dernières années laissait présager du changement, Nancy et ses collègues sont aujourd’hui sous le choc et inquiètes pour leurs emplois. L’ALE de Dour emploie aujourd’hui une soixantaine de personnes. La priorité pour les syndicats, c’est de conserver tous les emplois et de garder l’activité à Dour.
Plusieurs facteurs sont à l’origine des problèmes financiers de la structure. Depuis le covid, le secteur est en difficulté, et les frais fixes liés au fonctionnement de l’ALE sont trop importants pour une société de moins de 100 personnes. La solution pour maintenir l'emploi, c’est d’être absorbé par une entreprise plus grande. Les bénéfices engrangés par l’ALE durant toutes ces années auraient pu maintenir la structure. Le problème c’est que les réserves de l’agence sont gelées. En 2011, un arrêté ministériel demandait aux ALE de rembourser une partie des aides ONSS qu’elles ont reçues. À Dour, la dette s’élève à 900 000 euros et n’a pas encore été réclamée, le bas de laine de l’agence est d'environ 800 000 euros.
La reprise des activités de titres-services semble donc inévitable. Parmi les candidats, on retrouve notamment EkoServices. Une société qui a déjà aspiré plusieurs petites structures dans la région. Pour le moment, aucune décision n’a été prise. Les différentes propositions de reprise sont en train d’être étudiées. Un conseil d’administration est prévu ce mardi.
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