Aujourd'hui, en ce 10 mars, c'était la journée mondiale du pyjama. Une journée à laquelle les enfants et professeurs de l'école maternelle de l'Externat Saint-Joseph ont participé à leur façon. Ceux-ci, ont décidé de soutenir les enfants hospitalisés qui suivent les cours "en pyjama" depuis les lits des hôpitaux Saint-Joseph et Ambroise Paré. Une action qu'ils ont mené en apportant leur présence, mais pas que.

D'ici une semaine, l'hôpital psychiatrique du Chêne aux Haies à Mons va disposer d'un nouvel outil de travail. L'un des anciens pavillons du site va en effet emménager dans un bâtiment flambant neuf qui permettra de mettre en place de nouvelles façons de travailler. Première en Wallonie, ce nouveau pavillon accueillera aussi deux lits de soins très intensifs (high intensive care), une nouveauté en matière de santé mentale. Découverte des lieux en compagnie de certains membres du personnel.

Action de grève ce mercredi matin devant les hôpitaux de la région et le siège social d'Helora. Les travailleurs des syndicats CGSP et SLFP se sont rassemblés pour dire non au projet de fusion d'Helora. Une manifestation qui aura fait du bruit et rassemblé beaucoup de monde. Mais qui aura aussi causé quelques embarras de circulation.

Nous vous avons déjà parlé de la situation financière compliquée du CHU Ambroise Paré. Une situation qui est finalement commune à la quasi totalité des hopitaux. Si certains sortent de 2021 en positif, cette année risque d'être tout autre. C'est le cas notamment du centre hospitalier EpiCURA où on redoute les mois à venir. 

A Mons, le CHU Ambroise Paré connait d'importants problèmes financiers: 1,2 millions d'euros, c'est la hauteur du déficit pour l'année 2021. Pour y faire face, une politique de réduction des coûts est mise en place. De nombreux contrats à durée déterminée ne seront donc pas renouvelés. Une mesure qui fait déjà grincer des dents au sein du personnel, qui se dit déjà trop peu nombreux. Chantal Bouchez, la directrice générale, s'explique à notre micro.

Helora, c'est le nom du réseau hospitalier, né du rapprochement d'Ambroise Paré et de Jolimont. A l'horizon 2030, c'est un tout nouvel hôpital qui sortira de terre sur le site du Puits 28, à Jemappes, et nécessitera l'expropriation de certains commerces de l'Avenue Wilson. Certains propriétaires se plaignent dans une lettre ouverte, reproduite par nos confrères de la Dernière Heure, ils dénoncent l'absence de contacts préalables, ce que dément la Direction d'Helora.

C'est un vieux projet qui va donc se concrétiser d'ici 2030. Les hôpitaux montois d'Ambroise Paré et de Saint-Joseph réunis au sein du nouveau réseau Helora ont annoncé ce lundi la construction d'un nouvel hôpital, à Jemappes sur un terrain situé à l'Avenue Wilson plus précisément. Une nouvelle structure de 850 lits et places qui regroupera donc les forces vives du CHR Saint-Joseph et du CHU  Ambroise Paré. 

Il va falloir vous habituer à cette nouvelle dénomination, le grand hôpital de Mons s'appellera Helora. Si la structure existe déjà, il faudra attendre 2030 pour voir sa construction finalisée à Jemappes. 850 lits et places dans une nouvelle construction qui sortira de terre sur le site Wilson, et qui regroupera les forces vives du CHR Saint-Joseph et du CHU  Ambroise Paré. A Warquignies, le site plus modeste est lui aussi maintenu et sera reconstruit avec une capacité de 250 lits.     

Alors que s'est ouvert octobre rose, un mois de sensibilisation autour du cancer du sein, un constat reste inquiétant: le nombre de dépistage a largement chuté depuis le début de la crise sanitaire. Cette année, la priorité est donc de relancer la prévention car dans 90% des cas, un cancer pris à temps peut être totalement guéri. 

Il faut à partir de ce soir montrer patte blanche pour rendre visite à un patient à l’hôpital Ambroise Paré. Sans pass sanitaire, pas question de rentrer d'aller voir ses proches. Une décision dure qui permettra néanmoins d'augmenter les possibilités de visite.