C'est aujourd'hui que les vaccinations du personnel hospitalier ont débuté, et à Ambroise Paré, pour cette première journée, ce sont 84 membres du personnel qui ont reçu leur première dose de vaccin. Une ambiance plutôt détendue ou chacun est conscient de l'importance de se faire piquer.
D'habitude, ils sont de l'autre côté de l'aiguille mais aujourd'hui et pour la bonne cause, 84 membres du personnel d'Ambroise Paré ont reçu leur première dose de vaccin. Près de 75% du personnel de l'hôpital a adhéré au principe de vaccination et 84 ont reçu leur première injection cet après-midi.
Coralie Delplanque, infirmière aux Urgences : "J'étais un peu stressée, je me suis renseignée, j'ai posé un choix et je suis plutôt fière aujourd'hui"
Avant d'être vaccinés, les candidats sont reçus par un médecin et répondent à un questionnaire qui vérifie leur aptitude à recevoir leur première injection. Sur rendez-vous et dans la bonne humeur, les vaccins s'enchaînent. Pas de stress donc mais de la méthode et des protocoles à observer.
Didier Chamart, Médecin Chef des Urgences : "On vérifie les inscriptions et chaque membre du personnel est reçu en entretien préalable pour vérifier que le vaccin peut être administré sans risque. Ensuite, une fois l'injection faite, les personnes vaccinées restent en observation entre un quart d'heure et une demie heure pour être sur qu'ils ne développent aucun effet secondaire"
Une injection indolore, et un peu de patience avant d'être libéré des contraintes. Infirmières, médecins, tous ont suivi les procédures avec les mêmes convictions.
Bénédicte Devos, Infirmière chef, service hygiène hospitalière : "Dans notre quotidien professionnel, c'est important d'être vacciné, et d'un point de vue personnel, j'adore voyager et j'ai l'impression que sans vaccin, ce ne sera pas possible"
Les vaccinations vont se poursuivre toute cette semaine pour les membres du personnel. Ce devrait être ensuite aux premières lignes de santé d'être vaccinées mais les dispositions ne sont pas encore finalisées. Il s'agit donc d'attendre que les décisions soient prises pour savoir où pourrait s'organiser ce centre de vaccination.