On s'intéresse à présent aux commerces dits "non-essentiels". Depuis ce week-end, ils ne peuvent fonctionner que sur rendez-vous. Un système parfois compliqué à mettre en place.
Mais ce qui fâche surtout les commerçants, c'est qu'ils n'auront pas droit au double droit passerelle de crise pour les mois de mars et avril.
Depuis une semaine, c'est sur rendez-vous que Carla accueille ses clientes dans cette boutique de prêt à porter du centre de Mons. Après avoir du fermer totalement il y'a un an lors du 1er confinement, c'est donc fois un autre système à expérimenter. Mais ce mardi, une mauvaise surprise est à nouveau venue secouer ce secteur dit non-essentiel. Un secteur qui n'aurait plus droit au double droit passerelle. Pour l'heure impossible de savoir avec certitude qui à droit ou non à ce fameux montant de 3228 euros mensuel destiné à compenser les pertes liées à la crise sanitaire. L'Union des Classes Moyennes est donc montée au créneau. Pour eux, ces boutiques doivent avoir droit au double droit passerelle, au même titre que l'horeca qui fonctionne en take-away.
"Aussi étonnant que cela paraisse, l’engagement pris mercredi dernier d’octroyer le double droit passerelle aux commerçants en mars et en avril ne sera sans doute pas respecté.Le gouvernement veut en rester au droit passerelle simple et conditionnel dit « de reprise ».UCM demande en urgence toute la clarté et un retour à l’annonce initiale du double droit passerelle. C’est une indemnisation – partielle – entièrement justifiée."
Et alors que l'UCM demande au gouvernement de la clarté dans cette affaire, certains commerces préfèrent tout simplement fermer leurs portes.Dans cette boutique, on tente tant bien que mal de s'adapter à nouveau et de rester positif. Chaque mercredi soir, les vêtements sont exhibés lors d'un live sur les réseaux. Et suite à celui diffusé hier soir, 12 rendez-vous ont déjà été pris.