C'est la semaine de l'entrepreneuriat au féminin! Dans ce cadre, la société de micro-crédit MicroStart a lancé une campagne de sensibilisation. Trop peu de femmes osent entreprendre en Belgique. Elles sont moins d'un tiers. C'est qu'il y a beaucoup d'idées reçues à combattre... Pourtant, certaines ont osé, c'est le cas de Marie Brown à Mons. Regardez!
C'est un constat, en Belgique, les entrepreneurs sont essentiellement des hommes. Moins d'un tiers de femmes osent se lancer. Sur ce constat, MicroStart, une société spécialisée dans le micro-crédit, a décidé de lancer une semaine de l'entrepreneuriat au féminin. Différents événements en visio-conférence sont prévus. C'est surtout l'occasion de mettre en lumière les femmes qui se sont lancées.
Un profil particulier
« En général, les femmes sont assez prudentes : elles se lancent d'abord en indépendante complémentaire alors que les hommes franchissent plus directement le pas », explqiue Jean-François Meurant, responsable de l'agence MicroStart du Hainaut. « Mais quand elles se lancent, les femmes sont généralement plus fiables, notamment en ce qui concerne le remboursement des crédits », ajoute-t-il. La semaine de l'entrepreneuriat au féminin vise à montrer des exemples de femmes entrepreneuses pour en inciter d'autres à se lancer.
Les ongles, sa vie
Parmi les entrepreneuses soutenues par MicroStart, il y a Marie Brown. Après avoir exercé aux Etats-Unis, elle est revenue en Belgique. Elle a d'abord travaillé comme assistante de direction, et puis c'est le burn-out. Il y a 5 ans, sa passion pour les ongles la rattrape. Elle décide de se lancer, chez elle tout d'abord à Frameries. « J'ai commencé tout petit, dans une des chambres de ma maison, et puis je grandis au fur et à mesure. Depuis le 1er octobre, j'ai investi des locaux à Mons (avec l'aide de MicroStrat et du fonds d'impulsion de la Ville)" . Evidemment, la situation actuelle n'est pas facile. Les portes de l'onglerie sont fermées. « Même s'il y a les primes, on ne les touche pas tout de suite, il faut savoir tenir le coup ». Marie fonctionne un peu en click and collect, mais ce n'est pas suffisant.
Mon métier, ma liberté
Même si la situation est difficile, Marie tient bon. Ce serait à refaire, pas de souci ! « Etre indépendant, c'est être libre. Je travaille beaucoup plus qu'avant, puisqu'après ma journée à l'onglerie, il y a toute la paperasse. Mais franchement si vous avez un projet, lancez-vous ! », s'enthousiasme-t-elle. Un part de son travail c'est aussi d'apprendre aux autres. Elle donne des formations et surtout elle prodigue des conseils à toutes celles qui veulent se lancer... doucement et prudemment !