Du neuf dans l'enquête sur le dépeceur de Mons ? Pour le dernier avocat encore concerné, Frank Discepoli, conseil des enfants d'une des victimes, l'affaire est imprescriptible. De nouveaux devoirs d'enquête ont d'ailleurs été demandés.
C’est le 22 mars 1997, il y a 28 ans, que les premiers sacs contenant des restes humains étaient retrouvés, rue Vandervelde à Cuesmes. Cette découverte marque le début d’une des plus sombres affaires de notre région, toujours non élucidée. Les restes de 5 victimes du dépeceur de Mons, répartis dans 15 sacs ont été retrouvés sur une période de 18 mois. Aujourd’hui, les faits ne seraient plus concernés par la prescription, ouvrant le champ des possibles pour d’éventuelles nouvelles pistes.
Ainsi, des pièces qui n’étaient pas exploitables en terme d’empreintes ADN, par exemple, à l’époque des faits, pourraient révéler de précieux indices aujourd’hui. Une nouvelle équipe, enquêteur et juge d’instruction, est chargée de diligenter de nouveaux devoirs d’enquête, demandés par le dernier avocat qui représente les enfants d’une des victimes.
L’espoir de faire la lumière sur l’identité de ou des auteurs qui se cachent derrière l’étiquette du dépeceur reste entier. Il s’agit d’examiner toutes les pistes, de fermer une à une toutes les portes qui pourraient mener à une élucidation.
Les enfants de Carmelina Russo ne vivent plus ici. Ils ont mis une distance physique salutaire entre eux et Mons. L’imprescriptibilité des faits leur permet de garder l’espoir d’un jour ne plus avoir à vivre avec autant de points d’interrogation en suspens.
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