En ce moment on vous parle beaucoup du personnel soignant des hôpitaux. Médecins et infirmiers notamment sont très sollicités. Mais la vie d'un hôpital, ce sont aussi de nombreux métiers, parfois moins visibles, mais tout aussi exposés au Covid-19.
Ils sont techniciens, cuisiniers ou femmes de ménage. Et eux aussi doivent venir travailler chaque matin avec la peur du virus. Immersion dans les coulisses du CHR Mons-hainaut en compagnie de Jérémie Ulens et Vincent Duez.
Les abords de l'hôpital sont presque déserts. Ici, la plupart des consultations sont annulées et seules certaines urgences sont assurées en orthopédie, en maternité ou en pédiatrie. Une centaine par jour seulement. A l'accueil de l'hôpital ce matin, 5 personnes au lieu de 25 en temps normal. Le CHR est passé en mode Covid-19. Et une chose est sure, le virus a clairement changé leur quotidien. "On nous a installé des protections et le port du masque est désormais obligatoire dans tout l'hôpital" explique Christine Gervois, Responsable accueil du site de Mons du CHR Mons-Hainaut.

Un étage plus bas, Rudy est l'un des techniciens de l'hôpital. Il y travaille depuis 14 ans et est en charge de la maintenance notamment. Il nous explique qu'ils ne se rendent dans les unités Covid que pour les urgences uniquement. Il faut en effet toutes les protections nécessaires pour y accéder. "Nous avons pratiquement autant de risques que le personnel soignant. Que ce soit en cuisine, les techniciens, ou les dames qui gèrent le nettoyage, et pourtant on parle beaucoup moins de nous. Mais sans ces différents métiers de l'ombre un hôpital ne pourrait pas tourner".

Patricia Dufourny, est technicienne de surface. Depuis 1 mois elle aussi a vu son métier changer. Face au virus et au risques d'infection, rien n'est laissé au hasard. Une pression qu'elle doit donc gérer au quotidien dans une profession déjà pénible habituellement. " Lorsque l'on arrive dans une chambre, dans un couloir, on désinfecte tout ce que les patients ou les infirmières ont pu toucher. C'est assez stressant car on ne sait jamais quel patient a occupé les lieux. On a peur d'attraper le virus nous aussi"

11h30, bientôt l'heure du repas de midi. En cuisine une dizaine d'employés s'activent. En tant normal, ce sont plus de 200 repas qui sortent de cette cuisine, matin midi et soir. Et ici aussi il faut donc prendre ses précautions. Désinfecter les charriots, les plateaux plutôt 2x qu'une. Le personnel ne doit prendre aucun risque. Vivre dans la crainte, en limitant les risque mais en assurant leur mission. Dans certains services, les responsables aussi jongler avec les nombreux malades. Mais une chose est sure, ces métiers de l'ombre, souvent oubliés, mériteraient eux aussi des applaudissements.
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