Le CEB a commencé ce lundi : "Il y a toujours un petit stress"

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Ils sont près de 60.000 élèves de 6ème primaire à passer le CEB en Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette semaine d'évaluation a commencé ce matin avec le Français. Reportage à l'école communale De Brouckère, à Quaregnon.

C’est une semaine bien particulière qui commence pour ces 15 élèves de 6ème primaire. Aujourd’hui ils quittent leur classe habituelle pour s’installer dans la salle de gym de l’école. Places attitrées et bancs espacés, tout le rituel du CEB se met en place et amène sa petite dose de stress, comme nous le dit Dario :

Je me sens prêt. Un petit peu stressé c'est vrai, mais ça devrait aller.

Stéphanie Lhost, directrice de l'école communale De Brouckère :

Il y a toujours un stress. Envie de bien faire, envie de les déstresser, et surtout qu'ils réussissent. Le stress est permanent. Mais en règle générale, ça se passe très bien. Le premier jour est toujours un petit peu plus compliqué.

 
Ce matin, c’est le français qui est évalué avec une première partie de savoir écouter. Un questionnaire que le corps enseignant découvre lui aussi le matin même. La directrice explique :

À 7h du matin, nous avons accès aux évaluations. Je les découvre, je dois les préparer, lire les consignes, lire le script que je vais devoir leur lire, ... On découvre au jour le jour.

Grâce aux entrainements faits en classe, Dario se sent prêt pour le français :

En classe nous avions des dossiers comme le CEB que Madame nous imprimait et nous les corrigions nous-même. À la maison, j'étudiais avec mes fardes et Madame nous a donné un petit livret pour étudier.

Les élèves se sont préparés à ce moment pendant toute l’année, en s’entrainant notamment avec des examens des années précédentes. Le but, c’est surtout de s’habituer à un type d’évaluation bien différent des contrôles habituels, comme l'explique Stéphanie Lhost, directrice.

Les consignes, c'est ce qu'il y a de plus important, même plus que la matière. Lecture des consignes, compréhension, disposition des questions, tout cela les perturbe. C'est pour cela que tout au long de l'année, ils sont entrainés à voir ce genre de questions et de présentation. Comme ça tout se passe bien, il n'y a plus trop de surprise.

On souhaite en tout cas bonne chance aux quelques 60.000 élèves concernés cette année par le CEB. Après le français, les épreuves de maths, sciences, histoire et géographie se succéderont jusque vendredi.


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