Annoncée initialement le 29 mars, la finale d'Eloquentia Mons s'est finalement déroulée hier soir, au Mundaneum. Pour sa première édition montoise, le tournoi d'éloquence a dû s'adapter aux consignes covid, ce qui a privé les quatre finalistes d'une audience publique.
Une première montoise entièrement numérique, en distanciel, mais un exercice satisfaisant tant pour les participants que pour les impitoyables membres du jury.
Un mois supplémentaire pour peaufiner leurs arguments et défendre le point de vue qui leur était assigné. Le trac le disputait à l'impatience hier soir au Mundaneum. Une salle solennelle, sans public, les yeux dans les yeux avec le jury. L'exercice est particulier mais salutaire. Les candidats, tout à leur concentration, relisent leurs textes une dernière fois, bientôt il sera 19heures, et il sera l'heure pour eux de se faire entendre.

Face aux candidats, faute de public, les quatre membres du jury, auront eu à déterminer les meilleurs argumentaires, les performances oratoires les plus convaincantes. Deux questions pour départager les finalistes, Faire confiance, est-ce un acte de chantage ? Et La réalité nous rattrape-t-elle vraiment ? Les argumentaires, positif ou négatif ont été soignés par les candidats qui ont eu le choix de leurs armes de persuasion. Jouer, de mémoire, convaincre poétiquement et emmener les jurés dans leur chemin d'éloquence.

Eloquentia, en organisant sa première édition montoise en plein contexte de crise sanitaire a su convaincre, malgré les écueils, la confiance a su être accordée à cette jeune organisation, qui espère bien réitérer l'expérience l'an prochain, plus sereinement et en public, pourquoi pas.
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